Ce week-end, les pilotes disputent le dernier Grand Prix de la saison et il y a encore quelques enjeux, notamment pour le titre de champion du monde des constructeurs. Si McLaren a de l'avance, Ferrari croit encore en ses chances d'inverser la tendance. Cependant, Charles Leclerc partira de la dernière position dimanche à cause d'une pénalité et forcément, la pilule a du mal à passer.
Eliminé lors de la deuxième séance de qualifications samedi, Charles Leclerc connaît pour le moment un week-end très difficile. Le pilote monégasque avait pourtant pour ambition de jouer devant avec Lando Norris, car il peut encore être le dauphin de Max Verstappen. Sauf que le Britannique de chez McLaren a signé le meilleur temps devant son coéquipier Oscar Piastri. Il faudra donc un miracle pour Leclerc, et il veut encore y croire.
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— le10sport (@le10sport) December 5, 2024
« C'est de ma faute »
Charles Leclerc savait en prenant le départ des qualifications qu'il allait de toute façon être pénalisé de dix places sur la grille de départ. Il devait alors réaliser le meilleur chrono possible pour éviter de partir de trop loin. Mais en ratant la qualification pour la Q3, le Monégasque a scellé son sort : il partira de la 20ème place dimanche. « Je savais que c’était le seul virage où on pouvait avoir un problème avec les limites de piste. Malheureusement, quand on pousse, à quelques centimètres près, ça serait passé, mais ça ne l’a pas fait. Je prends sur moi. C’est de ma faute, ça fait mal » a-t-il confié au micro de Canal +.
Ferrari est à la peine
L'écurie italienne compte déjà 21 points de retard sur McLaren au classement des constructeurs, et comme les pilotes de l'écurie britannique ont l'air en forme ce week-end, il faudra un bouleversement total, même si Carlos Sainz, coéquipier de Leclerc, est en embuscade à la 3ème place. « Ça ne rend pas le week-end beaucoup plus facile. On va essayer de maximiser le potentiel de la voiture dimanche. J’y crois encore, jusqu’à la fin, jusqu’au dernier tour. C’est beaucoup plus difficile depuis qu’on sait qu’on a la pénalité. On ne s’est pas rendu le dimanche facile », conclut le Monégasque encore rempli d'espoir.