F1 : Alonso humilie Alpine, son calvaire prend fin
La rédaction

La saison dernière, lorsque Fernando Alonso décide de quitter Alpine pour s'engager avec Aston Martin, la plupart des fans de Formule 1 se demandent à quoi joue l'Espagnol, réputé pour ses choix de carrière pas toujours payants. Mais après avoir décroché un podium à Bahreïn en ouverture de la saison, le double champion du monde prouve qu'il a peut-être pris la bonne décision. A 41 ans, il était temps !

A 41 ans, Fernando Alonso a prouvé qu'il n'avait rien perdu de son talent. Principal animateur du Grand Prix de Bahreïn, l'Espagnol a réalisé un dépassement d'anthologie sur Lewis Hamilton avant de fondre sur Carlos Sainz pour décrocher un podium, son premier depuis 2021. Mais celui-ci a une saveur particulière puisqu'il témoigne de la performance de son Aston Martin. Et pourtant, lorsqu'il a annoncé qu'il quittait Alpine, quatrième force du plateau la saison dernière, pour remplacer Sebastian Vettel, Fernando Alonso a suscité les critiques, lui reprochant notamment d'avoir fait un choix pour l'argent. Il faut dire que par le passé, le double champion du monde n'a pas réellement brillé par la pertinence de ses choix de carrière.

Aston Martin, enfin un choix payant ?

Compte tenu de son passif en Formule 1Fernando Alonso a rapidement été critiqué pour ce choix. Il faut dire qu'il quitte Alpine, quatrième force du plateau, pour Aston Martin qui connaît une saison quelconque. Par conséquent, le choix de l'Espagnol a été vu comme une décision purement économique. Mais force est de constater que le projet de Lawrence Stroll semble cohérent comme en témoigne la premier Grand Prix de la saison qui a confirmé qu'Aston Martin est pour le moment la deuxième force du plateau derrière Red Bull. D'ailleurs, la situation fait sourire Alonso qui ne s'est pas privé d'un petit tacle envers Alpine dimanche. Après la course, Lance Stroll croise son nouveau coéquipier et lui demande : « Es-tu heureux maintenant de ne pas être chez Alpine ? » La réponse de l'Espagnol fuse et il assure, sourire malicieux en coin qu'il est « heureux » d’être en « vert ». Il faut dire qu'à 41 ans, Fernando Alonso semble enfin être au bon endroit au bon moment. Mais il n'est jamais trop tard pour faire le bon choix.

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