Connu pour sa carrière de footballeur, Zinédine Zidane a aussi pu se tester dans le milieu du cinéma. Le champion du monde 1998 avait une apparition avec son grand ami Jamel Debbouze dans le film Astérix et Obélix aux Jeux Olympiques. Très proche de l'ancien coach du Real Madrid, l'acteur ne ferme pas la porte à une nouvelle collaboration.
Jamel Debbouze et Zinédine Zidane ne se quittent plus. Les deux hommes s’étaient retrouvés au Stade de France lors de l’ouverture des derniers Jeux Olympiques de Paris. Auparavant, ils avaient partagé un moment privilégié lors du film « Astérix et Obélix aux Jeux Olympiques » justement. Sur le plateau de L’Equipe du Soir, l’acteur était revenu sur leur entente.
Debbouze se prononce sur Zidane
« Si Zizou joue bien ? Au foot ? (ironique) À la comédie il joue bien ouais. Tu rigoles mais j’avais fait un truc avec lui avant. J’avais fait Asterix avec lui. Je l’avais traîné. J’étais Numérobis et il y avait son cousin Numérodix, elle était évidente (rires). On l’a juste fait pour le jeu de mots. Il s’est très, très bien démerdé. Je suis sûr qu’il serait bon comédien dans certains registres (…) Je l’ai rencontré en 97, je tchatche et lui rien du tout. Si ça peut faire un bon duo ? On a passé beaucoup de temps ensemble parce que justement il ne se la ramenait pas beaucoup et moi je compensais, je remplissais le vide. J’ai eu cette chance incroyable de le croiser, de pouvoir le côtoyer quand il était au Real Madrid » a confié Debbouze.
Un film sur Zidane en projet ?
Questionné sur la suite, Debbouze ne ferme pas la porte à un biopic sur Zidane. « Un biopic de Zinedine Zidane ? Aujourd’hui ou plus tard ? Oui, évidemment. Si j’y ai déjà pensé ? Non. Mais je pense que c’est une figure emblématique. Il a changé beaucoup de choses. Il y a le football puis un état d’esprit. Je me souviens qu’en 98 on était tous unis, que le Front National était au plus bas, que les caisses étaient plus ou moins remplies. Il y avait une espèce d’osmose. Pour un petit mec rebeu de banlieue comme lui, qui a subi à peu près les mêmes choses, c’était une lueur d’espoir extrêmement forte » a-t-il lâché.