Un renfort humilié : Les moqueries révélées avec deux joueurs du PSG !
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

Les supporters du PSG n’ont pas oublié les passages de Williamis Souza et Everton Santos dans la capitale, les deux Brésiliens recrutés dans les dernières secondes du mercato hivernal de 2008 qui n’ont disputé qu’une poignée de matchs sous le maillot rouge et bleu. De gros espoirs avaient pourtant été placés en Everton Santos, se comparant à l’époque à Robinho. Une déclaration qui lui collera à la peau en interne…

En 2008, en pleine lutte pour son maintien en Ligue 1, le PSG décida d’enrôler deux Brésiliens dans les dernières heures du mercato hivernal : le milieu de terrain Williamis Souza et l’attaquant Everton Santos. Des noms qui sont encore dans les mémoires pour de mauvaises raisons, considérés comme deux des plus gros flops de l’histoire du PSG. Invité de RMC cette semaine, Jérôme Alonzo s’est souvenu de la réaction du vestiaire à l’arrivée des Brésiliens.

« Il avait juste pas le niveau de CFA 2 »

« Nous, on pense qu’ils sont bons. Quand ils arrivent, on se dit ‘tiens, deux Brésiliens’, à l’époque, on avait besoin de renforts, s’est remémoré l’ancien gardien du PSG dans Les nuits du Cazarre enchaîné. Honnêtement, Souza, premier entraînement, tu te dis que ça ne peut pas nous faire gagner le titre, mais c’était un joueur honnête, qui peut jouer la montée en Ligue 2. C’est un joueur qui peut jouer chez un promu, mais Everton… Vous vous rappelez d’un Carquefou-PSG en Coupe de France (victoire 1-0 en 2008) ? Paul Le Guen l’aligne, il l’a sorti au bout de 34 minutes. Il s’est fait déboiter par les mecs de Carquefou, à l’époque c’est CFA 2. Il avait juste pas le niveau de CFA 2 ».

« C’est Jean-Claude Robignaud »

À son arrivée, Everton Santos avait pourtant fait rêver les supporters du PSG en évoquant « un style de jeu » à la Robinho. Une sortie qui lui collera à la peau, y compris dans le vestiaire où l’attaquant sera renommé « Robignaud ». « On ne sait pas trop comment c’est sorti, s’en amuse encore Jérôme Alonzo. Table de massage, on fait les cons et on lit l’interview, ’oui, je me compare un peu à Robinho’, et c’est Jérôme Rothen et moi, on dit ‘C’est Jean-Claude Robignaud’. Très très gentil garçon, bien élevé et tout, mais c’était un joueur de foot médiocre. Après médiocre, ce n’est pas un gros mot. »

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