Depuis l'arrivée de Frank McCourt à la tête de l'OM, la recherche du grand attaquant est un feuilleton qui revient à chaque mercato. A Marseille, tout le monde ne parle que cela et Jacques-Henri Eyraud, ancien président du club phocéen, a d'ailleurs pu y assister. Ça a notamment donner lieu à une scène pour le moins inattendue avec... un dealer.

Jacques-Henri Eyraud sera donc resté plus de 4 ans en tant que président de l'OM. Une expérience marquée de haut et de bas sur laquelle le principal intéressé est revenu à l'occasion d'un entretien accordé à Carré. Bien évidemment, Eyraud a évoqué les menaces de mort dont il a fait l'objet, mais ce n'est pas tout. L'ancien président de l'OM a évoqué l'un des aspects qu'il a préféré : le social. Ce qui l'a notamment amené à une rencontre incongrue avec un dealer à la Castellane.
OM - McCourt : L'aveu que personne n'a vu venir !
— le10sport (@le10sport) March 17, 2025
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« On doit faire des choses pour la ville, la société »
« Un des thèmes qui m’a toujours passionné quand on est dirigeant d’un club, c’est sa responsabilité sociale. A quel point quand on dirige un club comme celui là, on est écouté, on est entendu. On doit faire des choses pour la ville, la société, les gens qui sont dans le besoin et qui n’ont que ce club comme source d’espoir », a d'abord confié Jacques-Henri Eyraud.
« Je marche au milieu des dealers »
« La fondation OM ? La structure existait et on l’a transformée en fondation. C’était quelque chose de très important pour moi. La Castellane, quand je vais dans cette cité, je suis accueilli par l’équipe du centre d’action sociale, je balade, je traverse la cité et je vois au nord ce terrain vraiment en mauvais état mais avec plein d’enfants qui jouaient. Je me dis bon sang, on doit créer quelque chose ici parce que je marche au milieu des dealers. J’en ai même un qui vient masquer, qui vient me taper l’épaule en me disant : « Alors président, le prochain grand attaquant, il vient quand ? ». Ce sont des scènes de vie qui sont uniques et qu’on n’oublie pas. Maintenant, j’ai toujours la page et je suis passé à autre chose, mais c’est quand des moments forts », a ensuite ajouté l'ancien président de l'OM.