Comme annoncé par Roland Romeyer, co-président de l'ASSE, la vente du club est toujours d'actualité, malgré les nombreuses complications rencontrées dans ce dossier. Mais les demandes des deux dirigeants pourraient freiner les négociations et refroidir certains investisseurs. Ce feuilleton est encore loin d'être terminé.
Président du directoire, Roland Romeyer a lâché une annonce, qui devrait ravir les supporters stéphanois. « Oui la vente est toujours d'actualité. Moi je voudrais quelqu’un qui puisse pérenniser le club, investir au capital, pour conserver tous les bons joueurs, renforcer l’équipe et remonter en Ligue 1. Pour les gars qui reprendront le club, il faut pouvoir faire de meilleures choses que ce qu'on a fait » a confié le co-dirigeant de l'ASSE. Au point mort durant plusieurs semaines, ce dossier est toujours présent sur la table de l'état-major stéphanois. Exilé à Dubaï depuis plusieurs mois, Bernard Caïazzo s'est rendu en France, expressément, pour négocier la vente de la formation. Le dirigeant se serait rendu en Angleterre pour rencontrer des investisseurs anglo-saxons.
Panique à l’ASSE, il pourrait partir https://t.co/Jc9qSl7105 pic.twitter.com/ndyYbivNLT
— le10sport (@le10sport) May 13, 2023
Romeyer et Caïazzo ont des exigences élevées
Selon L'Equipe, deux offres auraient été transmises, l'une fixée à 32M€, l'autre à 35M€. Une somme, qui pourrait convaincre les deux responsables stéphanois. Mais ce samedi, But Football Club annonce que Romeyer et Caïazzo auraient des exigences élevées. Ils réclameraient entre 10 et 15M€ chacun, soit 30M€ qui vont se rajouter à la somme totale. Il y a encore un an, les deux hommes exigeaient 20M€ chacun, ce qui avait compliqué les discussions avec certains hommes d'affaires comme Olivier Markarian ou encore David Blitzer.
Les investisseurs freinés ?
Le média annonce que les demandes de Romeyer et Caïazzo pourraient freiner les quelques prétendants, qui continuent à suivre la situation. Par ailleurs, But Football Club indique que les deux hommes ont conclu un pacte, qui interdit à l'un de vendre ses parts sans l'accord de l'autre. Décidément, les négociations s'annoncent délicates.