Parti à contrecœur du FC Barcelone, Lionel Messi tente désormais de s’adapter à la vie parisienne, mais en Catalogne, on peine à oublier le sextuple Ballon d’Or. Dernièrement, Joan Laporta a reconnu qu’il aurait souhaité que la nouvelle star du PSG accepte de prolonger en faisant une croix sur son salaire, une sortie qui n’aurait pas été appréciée par l’Argentin.
Après plus de 20 ans au FCBarcelone, Lionel Messi a fait ses valises cet été pour rejoindre le PSG. Malgré de très longues négociations afin de parvenir à un accord pour une prolongation, le club blaugrana a dû se résoudre à laisser partir son capitaine en raison de ses problèmes financiers, avec une dette estimée à plus d’un milliard d’euros, un sujet qui fait toujours parler aujourd’hui, alors que le Barça est en grande difficulté sur le plan sportif. Au micro de RAC1, JoanLaporta a reconnu qu’il avait espéré que LionelMessiaccepte de faire l’impasse sur son salaire afin que celui-ci puisse finir sa carrière au FCBarcelone, un sacrifice que n'a pas effectué l'attaquant de 34 ans. « J’espérais qu'à la dernière minute, Messi dirait qu'il voulait jouer gratuitement. Cela m'aurait plu et il m'aurait convaincu. Je comprends que la ligue l'aurait accepté. Mais nous ne pouvons pas demander cela à un joueur de son niveau », a expliqué le président du Barça il y a quelques jours. Une sortie qui n’aurait pas été du goût du principal intéressé.
Lionel Messi enrage contre Joan Laporta
Alors que ce n’est pas la première fois que le FCBarcelone affiche ses regrets sur l’issue du feuilleton Messi, la nouvelle star du PSG en aurait assez d’être un sujet de discussion permanent du côté du Camp Nou. Journaliste pour l’émission espagnole El Chiringuito, JoséAlvarez a révélé ce mardi soir que l’Argentin se sentait utilisé par JoanLaporta et serait sur le point « d’exploser », preuve du niveau de colère du joueur. Le principal reproche fait au président du FCBarcelone par LionelMessi concernerait le passage lié aux émoluments de ce dernier, d’autant qu’un tel sacrifice aurait pu ne pas suffire à boucler sa prolongation chez les Blaugrana. José Alvarez a en effet ajouté ce mercredi sur Twitch que LionelMessi n’avait pas la garantie de pouvoir être inscrit sur la liste de la Liga même s’il avait accepté de jouer gratuitement en faveur du FCBarcelone. D’ailleurs, Sport précisait dans la foulée de la sortie de JoanLaporta que cette possibilité n’avait jamais été envisagée dans les négociations, d’autant que certaines sources assurent quant à elles que la Liga n’aurait pas validé un tel montage. La déclaration du président catalan apparaît alors dans le contexte davantage démagogique que sincère.
« Quand je suis arrivé à Barcelone, on m'a dit que je devais me trouver un autre club »
LionelMessi aurait donc du mal à comprendre la position de JoanLaporta, lui qui a toujours clamé haut et fort son intention de prolonger au FCBarcelone. Lors de sa dernière prise de parole dans les colonnes de France Football, le sextuple Ballon d’Or révélait d’ailleurs les coulisses brutales de son départ du club culé, à son retour de la CopaAmerica. « Je suis revenu à Barcelone pour préparer la saison, après avoir profité des quelques jours de vacances supplémentaires que l'entraineur (Ronald Koeman) m'avait accordés. J'avais dans l'idée de signer mon contrat et de reprendre l'entrainement dans la foulée. Je pensais que tout était réglé et qu'il ne manquait plus que mon paraphe (sur le contrat). Mais, quand je suis arrivé à Barcelone, on m'a dit que ce n'était plus possible, que je ne pouvais pas rester et que je devais me trouver un autre club, car le Barça n’avait pas les moyens de me prolonger. Ç’a bouleversé mes plans », a expliqué le nouveau numéro 30 du PSG, avant d’ajouter : « Ça a été extrêmement dur à encaisser. De se dire qu'on allait devoir quitter notre maison et que la famille allait devoir chambouler sa routine. Les enfants allaient devoir changer d’école et nous accompagner dans un nouvel endroit. C’était la première fois que cela m’arrivait dans ma carrière. Pleine de choses me sont passées par la tête, mais je n’avais pas d’autres choix que de partir. C’était comme ça et on a dû l’accepter. »