Au micro de RMC Sport, André Villas-Boas n'a pas manqué de mettre la pression sur ses dirigeants au sujet de son avenir. Une communication qui n'a pas du tout plu à Daniel Riolo.
Alors que l'Olympique de Marseille a obtenu son billet pour la Ligue des Champions suite à l'arrêt de la saison en Ligue 1, André Villas-Boas a une nouvelle fois mis la pression sur ses dirigeants. Il veut un effectif important afin de faire bonne figure en C1, sinon il partira : « Je dois comprendre plus ou moins qui seront les personnes à mes côtés, si Andoni et Albert (Valentin) seront toujours des personnes avec du pouvoir ou non. (...) Je le dis sincèrement, je suis très bien à Marseille, je n’ai pas envie de chercher d'autres clubs ou d'autres options. (…) De mon côté, je suis ouvert, mais il faut qu'on ait la possibilité avec Andoni de faire un mercato de qualité, dans des conditions qui ne seront pas les meilleures, mais qui nous permettront d’être compétitifs ». Une communication qui n'est pas du goût de Daniel Riolo.
«Il ne doit parler que pour dire "je reste ou je pars", ça ressemble à de la lâcheté»
« Je me permets une image que tout le monde va comprendre. Le supporter, c’est l’enfant et Villas-Boas c’est la maman. En gros, elle lui dit : "On va l’acheter le nouveau jouet, mets la pression sur papa." Donc c’est comme si tu mets la pression sur papa mais que tu sais que papa n’a pas l’oseille. Où est-ce que c’est intelligent de faire ça ? Villas-Boas est bien conscient que son équipe a des problèmes, qu’ils ont eu du mal à avoir Rongier l’été dernier, que le fair-play financier peut lui tomber sur le coin du nez… Selon moi, il ne doit parler que pour dire "je reste ou je pars" (…) Là, ça ressemble à de la lâcheté », assure le journaliste au micro de RMC Sport.