À l’approche du mercato estival, les agents, dirigeants et même les joueurs prennent part à la folie du marché des transferts. Cet été, Robert Lewandowski ou encore Wesley Fofana font preuve, que ce soit publiquement ou en privé, d’une ferme volonté de voir leur transfert de rêve se concrétiser. Mais ils n’ont pas été seuls à user de ce stratagème pour parvenir à leurs fins.
Wesley Fofana, le dernier exemple en date
Cela fut particulièrement étrange. Alors que les rumeurs d’un intérêt de Chelsea venaient de faire leur apparition dans la presse, WesleyFofana décidait de retirer les mentions de LeicesterCity dans ses bios Twitter et Instagram. Un moyen de pression pour que ses dirigeants fassent le choix de le laisser partir malgré une prolongation de contrat signée en février dernier le liant aux Foxes jusqu’en juin 2027. Problème, LeicesterCity refuserait de le céder à Chelsea, ou du moins au prix proposé par les Blues, qui ont été recalés à deux reprises déjà comme son entraîneur BrendanRodgers l’a affirmé en conférence de presse et à la BBC. D’après The Evening Standard, Wesley Fofana se serait entretenu avec ses dirigeants pour qu’ils le laissent partir à Chelsea, son transfert de rêve. Reste à savoir si ce feuilleton connaîtra le dénouement souhaité par l’international espoir français alors qu'il n'a pas pris part à la rencontre opposant Leicester à Southampton samedi.
Mercato - PSG : Une décision radicale prise avec Wesley Fofana https://t.co/jSfX8TYj6E pic.twitter.com/4Ysx0wJUPR
— le10sport (@le10sport) August 19, 2022
Lionel Messi et le burofax en 2020
Sur la fin de l’ère JosepMariaBartomeu, les résultats sportifs du FC Barcelone n’étaient pas au beau fixe. Et après un énième camouflet, celui de trop en Ligue des champions face au BayernMunich lors du Final 8 en août 2020, LionelMessi s’est emmuré dans un silence qui a duré deux semaines. Finalement, à un an de l’expiration de son ancien contrat au Barça, Messi envoyait un burofax à son ancienne direction dans lequel il expliquait vouloir activer sa clause lui permettant d’unilatéralement rompre son contrat. Devant le refus du FCBarcelone de le laisser partir, Messi avait décidé d’aller au clash en ne se rendant pas à certains entraînements et en ne participant pas aux tests PCR.
Cristiano Ronaldo en 2008 pour le Real Madrid
Après le sacre de Manchester United en 2008 en Ligue des champions, il était temps pour Cristiano Ronaldo de plier bagage et de se lancer un nouveau challenge… au Real Madrid. C’est du moins ce que le Portugais comptait faire. Mais c’était sans compter sur Sir Alex Ferguson qui faisait alors passer le message suivant. « Je lui ai fait remarquer que c'était mieux pour lui de partir comme Eric Cantona, à un moment où il bénéficie de l'amour des supporteurs. Le stade chante toujours le nom de Cantona. J'ai dit à Cristiano: Pars en héros, comme Eric. C'est ce qui se passera un jour. Mais pas maintenant. Je pense que Cristiano a fini par accepter que United est l'endroit adéquat pour lui à ce stade de sa carrière. Mais les Européens du Sud veulent tous à un moment donné aller au Real Madrid ou à Barcelone. J'ai donc compris ce que Cristiano avait en tête quand il a déclaré qu'il voulait rejoindre le Real ». Cependant, Manchester United n’a pas voulu le libérer, ce qui a causé un gros bras de fer en coulisse entre les différentes parties. Ce conflit a atteint son paroxysme lorsque Cristiano Ronaldo disait ne pas être un esclave, de quoi inciter la FIFA à mettre les pieds dans le plat.
Dimitri Payet et son envie de revenir à l’OM
Grâce à ses performances avec l’Équipe de France à l’Euro 2016, Dimitri Payet n’avait nullement l’intention de poursuivre son aventure à Londres au sein du club de West Ham. Le souhait de celui qui est depuis « Marseillais à vie » ? Revenir à l’OM. Cependant, les dirigeants de West Ham ne partagent pas cet avis et obligent Payet à publiquement s’ouvrir sur sa situation une fois que son retour à l’OM, à l’hiver 2017, ait été officialisée. « J'ai commencé mon bras de fer il y a longtemps, jouer au foot m'a manqué, c'était compliqué de s'entraîner sans match le week-end ». Le ton est donné.