Si Christophe Galtier a quitté le LOSC pour l’OGC Nice, cela ne s’est pas fait en bon terme. Et ce mardi, le nouvel entraîneur des Aiglons a mis les choses au point à ce sujet.
Après avoir amené le LOSC jusqu’au titre de champion de France, Christophe Galtier avait fait part de ses envies d’aller voir ailleurs. Un nouveau chapitre qu’il débute actuellement du côté de l’OGC Nice. Mais que cela aura été compliqué pour l’entraîneur natif de Marseille d’obtenir son bon de sortie. En effet, alors que Galtier avait encore un an de contrat, Olivier Létang, président du LOSC, s’est longtemps opposé au départ de son technicien. Finalement, il a cédé, mais ChristopheGaltier semble garder en travers de la gorge le déroulement des événements.
« C’est une déception »
Ce mardi, dans un entretien accordé à L’Equipe, Christophe Galtier a ainsi réglé ses comptes. L’ancien entraîneur du LOSC a alors expliqué : « J'ai essayé, je dis bien j'ai essayé, de faire abstraction de ce qui se disait, sans dépenser d'énergie pour démentir. Dire qu'on ne m'informait pas de ce qui se disait, ce serait vous mentir. Cela a pris beaucoup de temps, c'était un feuilleton dont je me serais bien passé. Une frustration de quitter le LOSC en conflit ? C'est une déception. C'était clair depuis un moment, et je pensais que le dirigeant avait intégré ma position dès lors que je lui en avais fait part depuis un certain temps. Mais le dirigeant en a fait abstraction, en pensant que le titre et la Ligue des champions allaient me faire changer d'avis. Ce n'était pas le cas et je l'avais précisé bien en amont. Une rancoeur ? Non, une déception mais c'est comme ça. Létang rappelait que j’étais sous contrat ? Je ne l'ai jamais occulté. Mais j'avais la faiblesse de penser qu'avec mon parcours et l'héritage que j'avais laissé, on aurait pu me laisser partir dans d'autres conditions. On essaye d'être le plus honnête possible, le plus transparent possible, et je l'ai été. Avait-il le droit de me garder ? Aimer une personne, ce n'est pas le dire. C'est le prouver. Je peux intégrer que mon interview n'ait pas été faite dans le bon timing. Mais tout ce que j'ai dit ce jour-là, mes dirigeants le savaient. Rien à me reprocher ? Comment j'aurais quelque chose à me reprocher après avoir fait 2e, 4e, et 1er ? Et que je laisse un tel héritage, en ayant averti de ma volonté de quitter Lille ? ».