Mercato - FC Nantes : Kombouaré est en danger et il le sait
Thibault Morlain -
Journaliste
Après s’être essayé à différents sports, Thibault se tourne vers une carrière de footballeur amateur. Au moment de faire un choix entre devenir footballeur professionnel et journaliste, les qualités ont fait pencher la balance d’un côté. Le voilà désormais au sein de la rédaction du 10 Sport, après un diplôme obtenu à l’Institut International de Communication de Paris.

Après une saison réussie, le FC Nantes n’arrive pas à confirmer lors de cet exercice. Forcément, la pression s’accentue pour Antoine Kombouaré qui se retrouve en première ligne face aux critiques. Et par la même occasion, l’ombre d’un licenciement commence à planer. Un danger dont Kombouaré est bien au courant. 

Jusqu’à quand Antoine Kombouaré restera-t-il l’entraîneur du FC Nantes ? Alors que Waldemar Kita a pour habitude de facilement se séparer de ses techniciens, la pression monte autour de l’entraîneur des Canaris étant donné que les mauvais résultats s’accumulent. Kombouaré pourrait donc ne pas s’éterniser du côté de la Beaujoire, mais ce sont les risques du métier comme l’a bien reconnu le principal intéressé. 

« J’ai zéro souci »

A l’occasion d’un entretien pour Onze Mondial, Antoine Kombouaré s’est confié sur son métier d’entraîneur et les risquent qui en découlent, à savoir se faire licencier à tout moment. L’entraîneur du FC Nantes a alors expliqué : « C’est la première chose que j’ai eue en tête quand j’ai décidé de faire ce métier. C’est ma vingtième année d’entraîneur, je n’ai jamais eu à aller aux prud’hommes. J’ai accepté dès le début la règle : tu viens et à tout moment, tu peux être viré. À partir de là, j’ai zéro souci ». 

« Moi, je ne suis que de passage, le poste ne m’appartient pas »

« À Strasbourg, je fais un an et demi, la première saison se passe super bien. Au bout de trois mois, la deuxième saison, l’équipe est en difficulté, Marc Keller vient me voir et me dit : « On se pose des questions et on a décidé de te retirer l’équipe ». J’ai dit : « Pas de souci. J’ai un contrat, vous me payez ce qu’il me reste, on se serre la main ». Et j’ajoute : « Merci de m’avoir donné la chance de travailler, j’en suis reconnaissant, mais c’est vous qui décidez ». Le principal, c’est de bien faire les choses. La vie continue. Moi, je ne suis que de passage, le poste ne m’appartient pas. Je travaille pour que le contrat soit le plus long possible et le jour où c’est fini, je ne me prends pas la tête », a poursuivi Kombouaré.

Articles liés