Mercato - FC Nantes : Kombouaré viré, il lâche une terrible confidence
Thibault Morlain -
Journaliste
Après s’être essayé à différents sports, Thibault se tourne vers une carrière de footballeur amateur. Au moment de faire un choix entre devenir footballeur professionnel et journaliste, les qualités ont fait pencher la balance d’un côté. Le voilà désormais au sein de la rédaction du 10 Sport, après un diplôme obtenu à l’Institut International de Communication de Paris.

Aujourd’hui sur le banc du FC Nantes, Antoine Kombouaré voit le danger se rapprocher. En effet, les résultats des Canaris ne sont pas les meilleurs depuis le début de la saison. Par conséquent, la menace plane, d’autant plus que Waldemar Kita a déjà montré qu’il pouvait rapidement se séparer de ses entraîneurs. D’ailleurs, Kombouaré sait très bien ce qui peut l’attendre…

Ces dernières années, les entraîneurs se sont succédés sur le banc du FC Nantes. Aujourd’hui, c’est Antoine Kombouaré qui est en poste chez les Canaris et la saison dernière, les résultats ont été plutôt bons avec notamment une victoire en Coupe de France. Mais voilà que les performances ne suivent pas cette saison. De quoi alors mettre Kombouaré en danger ? 

Rendez-vous en novembre 

Dernièrement, L’Equipe faisait le point concernant la situation d’Antoine Kombouaré. Il était alors expliqué que l’entraîneur du FC Nantes n’était pas forcément en danger dans l’immédiat. En effet, Waldemar Kita serait plutôt derrière Kombouaré. En revanche, un point devrait être fait en novembre lors de la trêve pour la Coupe du Monde. 

« J’ai accepté dès le début la règle : tu viens et à tout moment, tu peux être viré »

Antoine Kombouaré a donc encore un peu de temps pour permettre au FC Nantes de sortir la tête de l’eau. Sinon, la menace d’un licenciement devrait s’accentuer, mais Kombouaré sait très bien quels sont les risques du métier. « C’est la première chose que j’ai eue en tête quand j’ai décidé de faire ce métier. C’est ma vingtième année d’entraîneur, je n’ai jamais eu à aller aux prud’hommes. J’ai accepté dès le début la règle : tu viens et à tout moment, tu peux être viré. À partir de là, j’ai zéro souci. À Strasbourg, je fais un an et demi, la première saison se passe super bien. Au bout de trois mois, la deuxième saison, l’équipe est en difficulté, Marc Keller vient me voir et me dit : « On se pose des questions et on a décidé de te retirer l’équipe ». J’ai dit : « Pas de souci. J’ai un contrat, vous me payez ce qu’il me reste, on se serre la main ». Et j’ajoute : « Merci de m’avoir donné la chance de travailler, j’en suis reconnaissant, mais c’est vous qui décidez ». Le principal, c’est de bien faire les choses. La vie continue. Moi, je ne suis que de passage, le poste ne m’appartient pas. Je travaille pour que le contrat soit le plus long possible et le jour où c’est fini, je ne me prends pas la tête », a-t-il confié pour Onze Mondial

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