A la suite de vives tensions avec Claude Puel à l'ASSE, Stephane Ruffier a été licencié pour faute grave en janvier. Interrogé sur ce feuilleton ce jeudi soir, le coach des Verts a donné sa version des faits.
Mis au placard par Claude Puel après plusieurs incidents, Stephane Ruffier a été licencié au mois de janvier par l'ASSE pour faute grave. Depuis cet épisode, le gardien de 35 ans n'a jamais reporté les gants car il a pris sa retraite dans la foulée. Alors qu'il a accordé une interview à Rothen s'enflamme ce jeudi soir, Claude Puel a accepté de revenir sur le cas Stephane Ruffier. Sur les ondes de RMC Sport, le coach de l'ASSE a expliqué en détail comment l'ancien cadre des Verts a fini par être poussé vers la sortie.
«Je me suis fait incendier pour avoir simplement mis un joueur au repos»
« (Stephane) Ruffier ça a été assez simple. Il n’y avait aucun problème avec "la Ruff". Et puis dès mon entame, au deuxième match contre Bordeaux (le 20 octobre 2019, deux semaines après sa nomination, ndlr), je lui ai donné un conseil sur un renvoi depuis le banc de touche. Il s’est tout de suite exprimé très vertement. Depuis que je suis entraîneur, je n’avais jamais entendu ça de la part d’un joueur à son entraîneur. C’était le deuxième match. Ça a perduré sur un autre match qui était à huis clos. Tout le monde a entendu. On n’avait aucun grief. Mais je ne pouvais pas admettre ces choses par rapport à un groupe et par rapport à la relation joueur-entraîneur. Après, l’équipe a été en difficulté et il a également été en difficulté dans sa gestion des matchs. Je lui ai simplement dit que j’allais le faire souffler à certains matchs pour mettre Jessy Moulin en lui donnant des raisons. Je lui ai demandé s’il voulait être sur le banc ou vraiment souffler. Il s’est levé et a très mal pris la chose. Il a appelé son agent et c’est parti sur tous les réseaux et les plateaux TV. Je me suis fait incendier pour avoir simplement mis un joueur au repos. C’est devenu une affaire. Nos rapports n’ont pas pu être ce qu’ils auraient dû être », a raconté Claude Puel.