En déplacement aux Emirats Arabes Unis cette semaine, Bernard Caïazzo y a rencontré le ministre des sports. Pas de quoi s’enflammer pour un potentiel rachat de l’ASSE au premier abord. Néanmoins, ce serait un projet sur le long terme. Explications.
Il s’est passé beaucoup de choses en l’espace de deux ans. En 2018, les suiveurs de l’ASSE ont cru voir des investisseurs américains prendre le contrôle du club stéphanois via Peak6. Au final, cette opération ne s’est pas concrétisée et l’administration est restée telle quelle. Néanmoins, la situation financière très délicate de l’ASSE depuis le début du Covid-19 pourrait à terme engendrer un rachat du côté facilité par des investisseurs provenant du Golfe. Ces derniers temps, de nombreuses informations ont fusé quant à un potentiel rachat en raison de la présence de Bernard Caïazzo aux Emirats Arabes Unis cette semaine. Le président du conseil de surveillance de l’ASSE y a rencontré le Dubaï sport council, ce qui est l’équivalent du ministre des sports. Mais pour But Football Club, une vente totale ne serait pas d’actualité pour le moment. Le tandem Romeyer-Caïazzo prévoirait un partenariat minoritaire et non une prise de pouvoir totale comme à Manchester City ou au PSG. Le Progrès a apporté des indications à ce sujet.
Une vente totale pas vraiment programmée, mais…
Selon les informations recueillies par le quotidien régional, l’objectif de l’ASSE serait de « créer un réseau mondial de partenaires clubs pour favoriser ensuite l’arrivée d’investisseurs ». Mais pas n’importe lesquels. Le plan serait de faire en sorte que les investisseurs en question soient « minoritaires » pour répondre aux exigences du comité de direction stéphanois. Néanmoins, en raison de la crise économique causée par la crise sanitaire liée au Covid-19, tout pourrait rapidement changer et « la drague des riches mécènes est plus que jamais lancée » selon Le Progrès. Après les Emirats, le président du conseil de surveillance Caïazzo se rendrait au Qatar. Le feuilleton ne fait que commencer.