Mercato - ASSE : La vente de l'ASSE tourne à la catastrophe !
Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.

Annoncée il y a presque un an, la vente de l'ASSE est au point mort. Les candidats sont aux abonnés absents, tout comme Roland Romeyer et Bernard Caïazzo.

Le 13 avril 2021, Roland Romeyer et Bernard Caïazzo publiaient une lettre dans le Progrès pour officialiser la vente prochaine de l’ASSE. Mais presque un an après, la situation n’a pas bougé d’un pouce. Pourtant, Roland Romeyer avait bon espoir de finaliser ce dossier avant la fin de l’année civile. Mais aucun candidat ne semble avoir retenu l’attention des responsables stéphanois. « Ce qui est important c’est de trouver quelqu’un capable de pérenniser le club. Pour le moment, il n’y a personne. Malheureusement personne. J’ai eu des réunions avec des candidats à Saint-Etienne, à Paris, en Suisse… Mais quand c’est le moment de tout mettre sur la table et de fournir les éléments tangibles à KPMG, personne ne l’a fait. Actuellement, personne n’a rempli toutes les cases » avait confié le président du directoire en janvier dernier.  Mandaté pour sélectionner les meilleurs projets, le cabinet KPMG avait pourtant retenu plusieurs dossiers, certains venus de France, d’autres de l’étranger.  Dernièrement, la situation sportive de l’ASSE a pris le pas sur ce dossier, qui s’éternise. Mais force est de constater qu'aucune avancée notable n’a été notée.

Les investisseurs refroidis ?

Comme indiqué par But Football Club, le cabinet KPMG avait reçu plusieurs candidatures, plus ou moins sérieuses. Durant l’année 2021, le cabinet d’audit avait été approché par les Américains 777 Partners, qui ont depuis pris possession du Genoa. Accompagné de Jean-Michel Roussier, Mathieu Bodmer avait également transmis une offre, avant d’être recalé. D’autres n’ont tout simplement plus donner signe de vie comme TSI. Venus assister au match face au PSG en novembre dernier, les investisseurs russes n’ont plus donné de nouvelles à Roland Romeyer, qui avait pourtant pris la peine de les accueillir à Saint-Etienne. Et puis il y a le cas de Norodom Ravichak. Présenté comme prince du Cambodge, il avait été le premier à manifester son intérêt pour l’ASSE. Prêt à injecter des millions d’euros dans les caisses, il avait finalement été écarté par les responsables stéphanois pour avoir « fourni un document de garantie financière émanant d’une grande banque internationale qui se révèle être un faux ».

Markarian seul en lice, mais...

Le seul candidat qui semble encore très motivé à l’idée de reprendre l’ASSE se nomme Olivier Markarian. Ancien PDG de la société Markal, l’homme d’affaires français avait, initialement, prévu de s’associer avec Serge Bueno, patron du groupe Smart Good Things. Ce dernier s’est depuis retiré, laissant Markarian seul sur les starting-blocks. Agé de 51 ans, l’homme d’affaires a transmis une première offre en novembre dernier, mais celle-ci aurait été refusée par le cabinet KPMG et les responsables du club. Markarian continue de faire campagne, mais les dirigeants ne se sentent pas chauds pour lui donner les clés. Ce dossier est au point mort depuis plusieurs mois. Mais ce qui interpelle chez les supporters de l’ASSE, c’est le silence de Roland Romeyer et Bernard Caïazzo, en froid depuis plusieurs années. Le second n’a d’ailleurs plus été aperçu depuis bientôt deux ans à Saint-Etienne et s’est installé à Dubaï. Difficile de négocier dans ces conditions….

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