Ancien président de la République, Nicolas Sarkozy est un proche de Nasser Al-Khelaïfi et des dirigeants qataris du PSG. Grand fan du club de la capitale, il n’a alors pas hésité dernièrement à exprimer ses regrets concernant la manière dont Kylian Mbappé a quitté Paris pour rejoindre le Real Madrid. Une prise de parole qui n’a clairement pas plu à Jean-Michel Larqué.
Au cours des derniers jours, Nicolas Sarkozy a accordé un entretien au Parisien. A l’occasion de celui-ci, l’ancien président de la République, grand fan du PSG, a été interrogé sur le départ de Kylian Mbappé. « Kylian a donné sept ans au club, on ne doit pas l’oublier. Il nous a donné des émotions extraordinaires. Il illustre ce que nous avons tous comme tentation : on pense toujours que l’herbe est plus verte ailleurs. Je peux comprendre qu’il ait eu envie de partir, je peux comprendre son rêve, mais je comprends plus difficilement la manière dont il l’a mis en œuvre. Mais c’est son choix », a notamment répondu Sarkozy.
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— le10sport (@le10sport) September 24, 2024
« J’aime bien recevoir des conseils ou des reproches de quelqu’un qui est irréprochable »
Dans ce feuilleton Kylian Mbappé, Nicolas Sarkozy a pris position, mais ça n’a pas été du goût de Jean-Michel Larqué. Ce mardi, au micro de RMC, ce dernier a poussé un coup de gueule contre l’ex-président de la République, lâchant : « Les présidents en exercice ou les ex-présidents s’occupent beaucoup du football à un moment ou un autre. Je me demande si c’est pour le football, si c’est pour leur passion ou leur intérêt personnel. Je crois quand même que Sarkozy est très souvent invité par le Qatar à assister aux matchs. C’est meilleur quand c’est gratuit. Mais j’en ai marre. Et puis j’aime bien à la limite recevoir des conseils ou des reproches de quelqu’un qui est irréprochable ».
« J’en peux plus »
« Je ne suis pas sûr quand même qu’aujourd’hui Nicolas Sarkozy, qui a passé de longues heures dans des commissariats soit à même de juger la façon dont un joueur est parti de son club favori. Ce n’est pas bien. (…) A un moment donné, je pense que c’est bien de faire preuve de modestie, un peu d’humilité et de laisser les gens gérer. Maintenant, dans notre société, on t’explique tout ce qui faut faire. J’en peux plus. Foutez nous la paix », a-t-il ajouté à propos de Nicolas Sarkozy.