En septembre 2020, Yann M'Vila mettait fin à son aventure à l'ASSE, poussé vers la sortie par Claude Puel, alors entraîneur du club stéphanois. Près de trois ans après, l'international français n'a pas oublié son départ de Saint-Etienne. Aujourd'hui sans club, le joueur de 32 ans a réglé ses comptes.
En janvier 2018, l'ASSE réalisait un coup osé en mettant la main sur Yann M'Vila, alors au Rubin Kazan. Un joueur, qui tout au long de sa carrière a alterné le bon et le mois bon. Mais après un peu plus de deux ans, Claude Puel, fraîchement arrivé sur le banc stéphanois, décidait de le mettre en vente. Doté d'un salaire important, M'Vila filait à l'Olympiakos. Aujourd'hui sans club, le joueur est revenu sur son parcours à l'ASSE.
L'ASSE en rêve, il lâche un énorme indice sur son avenir https://t.co/VOxxnDirnZ pic.twitter.com/TxJLyNMVhw
— le10sport (@le10sport) May 29, 2023
« Je suis un leader technique »
« À Saint-Etienne, on dit souvent que je n’ai fait qu’un an et demi de bonne qualité et que pour le reste j’ai fait n’importe quoi. Quand Puel est arrivé et qu’il ne voulait plus des éléments avec un gros contrat, j’étais le joueur avec le plus de minutes de jeu jouées sous Puel. Pour vous dire que même quand on ne me veut pas, je sais être indispensable mais les gens ne le voient pas. Je ne suis pas un leader qui va crier dans le vestiaire mais je suis un leader technique. Ça, je l’ai appris d’un grand joueur avec qui j’ai joué, c'est Jérôme Leroy. J’ai eu la chance de jouer avec lui et Mickaël Pagis, quel régal ! Jérôme Leroy était un vrai entraîneur sur le terrain alors que les gens ne le voyaient pas » a lâché le milieu de terrain, qui a pointé du doigt le comportement de l'ASSE.
« Quand j’ai quitté Saint-Etienne, ils sont descendus »
« Il faut regarder en profondeur ceux qui font le travail de l’ombre. Moi, je sais que je fais ce travail et c’est pour ça que les coachs me font jouer. C’est aussi pour ça que je sais que je suis important. Quand j’ai quitté Sunderland, ils sont descendus. Quand j’ai quitté Saint-Etienne, ils sont descendus. Quand j’ai quitté le Rubin Kazan, ils sont descendus. Je ne vois pas ça comme un hasard » a lâché M'Vila dans un entretien à Goal.