Il signe à l’OM et galère à cause d’une légende du club
Thibault Morlain

Formé du côté du Havre, c’est en 2013 que Brice Samba débarque à l’OM. Encore très jeune à son arrivée sur la Canebière, l’actuel gardien du RC Lens arrive alors que Steve Mandanda est au sommet de son art à Marseille. Une concurrence très loin d’être simple à vivre pour Samba. L’international français a d’ailleurs raconté à quel point c’était compliqué pour lui suite à sa signature à l’OM.

Certains ne s’en souviennent pas forcément, mais entre 2013 et 2017, Brice Samba, aujourd’hui au RC Lens, appartenait à l’OM. En effet, le gardien français s’était engagé avec le club phocéen en provenance du Havre, son club formateur. Le fait est qu’à l’OM, Samba n’aura joué que 5 matchs officiels. Il faut dire qu’il avait devant lui une légende du club : Steve Mandanda.

« Je me suis peut-être un peu moins consacré au foot »

Pour So Foot, Brice Samba est revenu sur cette période dans l’ombre de Steve Mandanda à l’OM. Et le gardien du RC Lens l’avoue, ça a été compliqué à vivre, au point même d’être démotivé de jouer au football. « A l’OM, je suis quand même arrivé derrière quelqu’un comme Steve Mandanda. Un capitaine, international, qui vivait certainement le pic de sa carrière… Sur les deux ou trois premières saisons, je savais qu’il fallait vraiment que Steve se plante sur vingt matchs pour qu’il soit délogé du poste de numéro 1. Il avait un statut, tout pour lui, il enchainait les grosses performances, et inconsciemment, quand j’ai que ça allait être limite impossible pour moi, je me suis peut-être un peu moins consacré au foot », explique Samba.

« Je réfléchissais en me disant que je bossais presque pour rien »

L’ancien de l’OM confie également : « C’est là que les choses ont basculé. Le problème a été que j’ai capté que peu importe que ce que j’allais faire, le week-end, je serais sur le banc, donc en tant que jeune joueur, je réfléchissais, en me disant que je bossais presque pour rien. Heureusement, Stéphane Cassard m’a beaucoup parlé et m’a notamment dit : « Tu verras, tout ce que tu es en train de faire là, ça te servira plus tard… ». Il avait raison, mais quand tu es jeune, tu n’arrives à l’intégrer le « plus tard ». Toi, tu veux tout, tout de suite, maintenant ».

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