L’été dernier, le PSG décidait de débourser pas moins de 60M€ pour s’offrir Joao Neves, le prodige du Benfica Lisbonne. Force est de constater que plus d’un an plus tard les dirigeants parisiens ne se sont pas trompés vu l’importance du Portugais dans l’équipe de Luis Enrique. Le joueur de 20 ans vient d’ailleurs d’inscrire un triplé historique contre Toulouse samedi soir.
Après deux succès plutôt timorés face à Nantes et Angers, le PSG a décidé d’accélérer contre Toulouse. Samedi soir, les Parisiens se sont imposés 6-3 face aux hommes de Carles Martínez Novell avec notamment un triplé de Joao Neves. Ousmane Dembélé a également débloqué son compteur cette saison en inscrivant un doublé sur penalty et Bradley Barcola a lui aussi trouvé la faille, bien servi par une passe millimétrée de Fabian Ruiz.
Un triplé historique pour Joao Neves
Contre Toulouse, l’homme du match a inévitablement été Joao Neves. Le milieu de terrain parisien a inscrit un triplé, mais pas de n’importe quelle manière. En effet, le joueur acheté 60M€ par le PSG l’été dernier a marqué deux fois par des retournés acrobatiques, avant de finir le travail par une frappe surpuissante en dehors de la surface. Une prestation énorme qui a énormément plu à Walid Acherchour, comparée à celle de Désiré Doué. « Je vois le match de Désiré Doué et celui de Joao Neves, je me dis : Désiré, ce serait bien que tu aies 20% de la simplicité de Joao Neves. On sait que ce n'est pas le même style et qu'il a un jeu à risque qui est beaucoup plus tourné vers l'avant. Mais dans ce qu'il fait avec et sans le ballon et le triplé qui est historique et va rentrer dans l'histoire de la Ligue 1, ça montre encore une fois son importance », s’est enthousiasmé le journaliste au micro de l’After Foot.
« Il n'y aura bientôt plus de superlatifs pour décrire Joao Neves »
Selon Walid Acherchour, le PSG dispose de plusieurs énormes talents au milieu de terrain, mais c’est l’association des trois qui permet au club de la capitale de briller dans toutes les compétitions. « À chaque match, on se dit : le plus important c'est Vitinha, c'est Fabian Ruiz. Là on se rend compte encore une fois que c'est le packaging au milieu de terrain et non l'individuel. Il n'y aura bientôt plus de superlatifs pour décrire Joao Neves. »