Luis Enrique est sans solution à son goût au poste d'avant-centre. Avec la blessure de Gonçalo Ramos et le fait que l'entraîneur du PSG ne semble pas vraiment compter sur Randal Kolo Muani, l'Asturien se voit dans l'obligation de composer avec Marco Asensio et Kang-In Lee à cette position. Un pari risqué dans l'esprit de Javier Pastore.
Javier Pastore a été le premier recrutement star du projet QSI. Initiée en 2011, la grande révolution du PSG lancée par les propriétaires qataris du club de la capitale a notamment accueilli Blaise Matuidi, Salvatore Sirigu et donc le milieu offensif argentin qui déposait ses valises au Paris Saint-Germain en provenance de Palerme.
EXCLU @le10sport : Le FC Séville songe à recruter Ayman Kari (PSG) cet hiver
— Alexis BERNARD (@AlexisBernard10) November 6, 2024
▶️ Kari arrive en fin de contrat (juin 2025) et n'entre plus dans les plans du PSG
▶️Séville très intéressé, réfléchit à une offensive cet hiver pour le récupérerhttps://t.co/9Kr3ku2Kx1
Javier Pastore n'est pas fan du faux 9 prôné par Luis Enrique
Entre 2011 et 2018, Javier Pastore a connu divers avant-centres au Paris Saint-Germain dont Zlatan Ibrahimovic et Edinson Cavani pour ne citer qu'eux. Supporter et suiveur inconditionnel du PSG, Pastore a révélé préférer le football de son époque à l'inverse de ce qui se fait actuellement et notamment dans le secteur offensif avec la position de faux numéro 9. Luis Enrique, de par la blessure de Gonçalo Ramos, use de ce stratagème en alignant entre autres Marco Asensio et Kang-In Lee à ce poste.
«Tu as besoin que des Dembélé ou des Barcola fassent une action exceptionnelle sur un côté et que tous les autres se projettent»
Pour Le Parisien, Javier Pastore a vidé son sac à ce sujet. « Le football a beaucoup changé. Il n’y a pas beaucoup d’équipes aujourd’hui qui jouent avec un vrai numéro 9, mais c’est le football moderne. Si tu me laisses choisir, je préfère jouer comme à mon époque, avec un Ibrahimovic, un Cavani. Parce qu’ils te donnent des références, ils sont toujours dans la surface. Tu sais que n’importe quel ballon qui passe, tu peux marquer. Aujourd’hui, c’est plus difficile. Tu as besoin que des Dembélé ou des Barcola fassent une action exceptionnelle sur un côté et que tous les autres se projettent. L’entraîneur aime jouer comme ça, sans vrai attaquant. L’équipe doit s’adapter à sa volonté. J’espère que ça va bien marcher ».