Depuis l’année dernière, le PSG a officiellement confirmé sa volonté de quitter le Parc des Princes et de bâtir une nouvelle enceinte bien plus grande. Selon le Parisien, le site situé à Massy (Essonne) plaît beaucoup aux dirigeants parisiens. Cependant, ce projet gargantuesque ne plaît pas à un élu de la ville du 91.
Le PSG veut quitter Paris. Face au refus de la mairie de vendre le Parc des Princes, les dirigeant étudient plusieurs sites afin de construire leur propre enceinte. Selon les dernières indiscrétions du Parisien, celui situé à Massy (Essonne) plairait beaucoup du côté des hautes sphères du PSG. Maire de la ville, Nicolas Samsoen a d’ailleurs confirmé auprès du quotidien que les discussions se poursuivaient.
« Nous poursuivons les discussions avec le PSG »
« La seule chose à confirmer, c’est que nous poursuivons les discussions avec le PSG. Nous réfléchissons à la façon dont on pourrait travailler sur les étapes ultérieures si le club de la capitale confirmait son intérêt pour le projet de Massy. Dans l’hypothèse où le sujet avance, j’insiste beaucoup dans mes discussions avec le club sur la nécessité qu’un tel projet se fasse en concertation de toutes les parties prenantes, les riverains, les habitants… » De son côté, l’élu d’opposition Dawari Horsfall juge ce projet comme très dangereux, notamment pour l’environnement.
« L’impact écologique de ce projet risque d’être infernal »
« La population voit ça plutôt d’un bon œil. Je n’y suis pas très favorable, bien qu’amoureux du foot. Mais il faut être pragmatique. Rien ne dit que le PSG va vraiment partir de Paris. Si c’est le cas et qu’il s’installe à Massy, est-ce que cela aura de bons impacts pour les Massicois ? Je ne pense pas. Ils ne viennent pas sur un territoire pour faire du social. Par ailleurs, l’impact écologique de ce projet risque d’être infernal, cela va apporter des nuisances. Massy est une ville très connectée avec un réseau routier (A6, A10, N 20) et un réseau ferré important (TGV, RER B et C, la ligne 18 du Grand Paris Express à partir de fin 2027), mais ces axes sont déjà saturés », confie ce dernier au Parisien.