«Je veux bien qu’on chiale…» : Daniel Riolo se lâche encore sur Verratti
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

Présent au Parc des Princes pour la rencontre opposant le PSG à l’OGC Nice (2-3), Daniel Riolo a pu par la même occasion assister aux adieux de Marco Verratti, devenu la tête de turc du journaliste de RMC. Ce dernier s’est montré bon joueur en applaudissant le milieu italien, avant de lui glisser un dernier tacle dans l’After Foot. 

Ce vendredi, Marco Verratti a reçu les honneurs du Parc des Princes avant son départ pour le Qatar. Un moment fort entre le désormais ex-joueur du PSG et le public parisien auquel a assisté Daniel Riolo, présent dans les travées pour le match contre l’OGC Nice, et une image fait particulièrement parler sur les réseaux sociaux. Alors qu’il a multiplié attaques et critiques en direction de l’international italien, le journaliste de RMC s’est montré bon joueur en applaudissant Verratti durant l’hommage qui lui était rendu. Le début de la réconciliation ? Pas sûr. 

« Voilà, au revoir, il faut tourner la page »

Dans l’After Foot, Daniel Riolo est revenu sur ce geste qui a fait le tour des réseaux sociaux : « Pour moi, ce n’est pas un sujet. J’applaudis car il est resté longtemps, voilà au revoir, il faut tourner la page. Ce n’est pas le premier mec qui quitte le PSG. Moi au Parc des Princes, j’ai été très ému des adieux de Joël Bats, Rai, Pauleta… De pas mal de joueurs de cette époque-là. On a raté les adieux de Cavani, il y a eu une bonne collection de joueurs qui m’ont plus ému, mais c’est mon choix. Chacun ses émotions. » Alors que Marco Verratti n’a pas pu retenir ses larmes, l’éditorialiste de RMC a rappelé les travers du joueur qui sont, selon lui, à l’origine de son départ. 

« Il n’avait qu’à pas se faire choper avec des paquets de clopes et fumer comme un pompier » 

« Tu sais ce qu’il avait à faire pour ne pas chialer ? Au moment de la reprise, il avait qu’à arriver avec un poids de forme, et puis quand ils sont partis en stage, il n’avait qu’à pas se faire choper avec des paquets de clopes et fumer comme un pompier, au point que Luis Enrique lui a dit que c’était fini maintenant, poursuit Riolo. Au bout d’un moment, s’il faut vraiment être ému, tu fais ce qu’il faut professionnellement. Moi je veux bien qu’on chiale, tout ce qu’on veut, j’ai applaudi car c’est un mec qui est resté longtemps, il mérite des applaudissements, je n’en dirai pas plus car j’ai été très virulent, avec plus de mesure il y a eu un papier cette semaine dans L’Équipe. Je pense qu’il a plus aimé Paris que le PSG, plus aimé la vie que le foot. C’est son choix, il a voulu mener sa vie comme ça. »

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