Adrien Rabiot et Jonathan Rowe ont vu leur avenir basculer après une altercation dans le vestiaire de l’OM. Les deux joueurs, poussés vers la sortie, font désormais partie du mercato marseillais. Pablo Longoria, président du club, a pris la parole pour livrer sa version des faits et rappeler qu'il n'était pas prévu, initialement, de se séparer de l'international tricolore.
La bagarre survenue vendredi soir après le nul contre Rennes a profondément marqué le vestiaire de l’OM. Adrien Rabiot et Jonathan Rowe se sont accrochés violemment, contraignant la direction à trancher. Pablo Longoria et Medhi Benatia ont annoncé que les deux joueurs seraient placés sur la liste des transferts, évoquant une faute trop grave pour être pardonnée. L’épisode a fait l’effet d’une bombe auprès des supporters et des observateurs, car Rabiot avait refusé plusieurs propositions pour rester avec l'OM cette saison.
Un contrat a été proposé à Rabiot
Pour l'AFP, Pablo Longoria est revenu sur le départ de Rabiot, qui n'était pas initialement programmé comme certains l'avaient suggéré. D'ailleurs, des discussions avaient débuté pour prolonger son contrat. « Pendant tout le mois de juin, on a appelé Adrien tous les jours, parce qu'on voulait absolument qu'il continue avec nous. La saison dernière, avant la fin du championnat, on lui a proposé une prolongation, avec une augmentation de son salaire. Parce qu'il l'avait bien mérité sur le terrain et par son investissement hors du terrain. Je répète que pour moi, c'était l'exemple de ce qu'on voulait construire, alors qu'il a même été d'une prolongation pour Rabiot » a confié le président de l'OM.
Longoria a laissé le choix à Rabiot
Au-delà de ces détails, Pablo Longoria a tenu à mettre en avant un élément central : le gentlemen’s agreement conclu avec le joueur, pour lui permettre de partir de l'OM facilement. « On a fait un premier rendez-vous, puis il y en a eu un deuxième qui n'a pas pu se faire parce que sa représentante nous a dit qu'il faisait trop chaud. Je ne mens pas. Si on voulait changer, ça aurait été plus simple de le faire en juin. Je lui ai dit que s'il n'était pas convaincu, il ne fallait pas qu'il reste. Et il a décidé de rester. Et s'il n'était pas content, il pouvait partir en juin avec un chiffre décidé dans un gentleman's agreement » a-t-il déclaré.