Scandale Rabiot : La folle accusation en direct !
Thomas Bourseau
-
Rédacteur
Féru de sport, Thomas a grandi entre le ballon rond du football et le orange du basket, ses deux coups de cœur depuis toujours. Diplômé d’un Master et d’une Licence à l’Institut Européen du Journalisme de Paris, il suit toujours de très près les aventures d’Arsenal et des Los Angeles Lakers.

Depuis le déploiement des banderoles à caractère haineux destinées à Adrien Rabiot et sa mère Véronique dimanche soir, la polémique ne cesse de grandir et de prendre de l’ampleur jusqu’au gouvernement Macron avec l’intervention de Marie Barsacq, ministre des Sports. D’après Jérôme Rothen, le fond du problème proviendrait du discours changeant de Rabiot.

Le retour d’Adrien Rabiot au Parc des princes n’est clairement pas passé inaperçu. Le titi parisien qui s’en est allé en septembre dernier chez l’ennemi historique du PSG, à savoir l’OM, a été reçu par une vanne de haine dans le temple du Paris Saint-Germain. Les banderoles insultantes du Collectif Ultras Paris à l’encontre du milieu de terrain de l’Olympique de Marseille et sa mère Véronique Rabiot.

«La trahison part de là»

Le terme « p*te» concernant Véronique Rabiot a été employé, au même titre que l’identité son « vrai » père à savoir Frédéric Déhu ou Lorik Cana notamment, deux « traîtres » partis à l’OM après le PSG alors que le père biologique de Rabiot est décédé en 2019. Un scandale qui a pris une ampleur bien plus importante que la rivalité entre le Paris Saint-Germain et l’Olympique de Marseille puisque la ministre des Sports Marie Barsacq s’est rendue à Clairefontaine cette semaine pour apporter son soutien à l’international français. Aux yeux de Jérôme Rothen, la trahison d’Adrien Rabiot a trouvé sa genèse dans ses déclarations. « La trahison part de là. Quand tu t’investis avec un club comme Marseille ou Paris, tu sais très bien que quand tu signes dans ce club là, que tu te fais adopter, aimer, que tu en joues en disant que tu as la fibre parisienne et que tu es fier de ça et que jamais tu ne signerais pour le club ennemi ».

«Adrien n’était pas obligé de dire qu’il ne jouerait jamais à l’Olympique de Marseille et rétropédaler quelques années après !»

« Tu n’es pas obligé de le dire quand tu joues. Mais quand tu le dis, il faut s’y tenir ! Adrien n’était pas obligé de dire pendant les années de son contrat qu’il ne jouerait jamais à l’Olympique de Marseille et rétropédaler quelques années après ! ». a conclu l’ancien joueur du PSG et consultant pour RMC pendant son émission Rothen s’enflamme mardi soir.

Articles liés