OM-OL : Une révolution est réclamée après les incidents
Hugo Chirossel

Alors que des graves incidents ont eu lieu en marge de la rencontre, l’Olympico entre l’OM et l'OL, qui devait se jouer dimanche soir, a finalement été reporté. Après la décision de ne pas jouer ce match, Frédérique Camilleri, préfète des Bouches-du-Rhône, a pris la parole et a appelé à une prise de conscience générale afin que ce genre d’événements ne se reproduise plus.

Y aura-t-il un avant et un après cet OM-OL ? C’est en tout cas ce qu’espère Frédérique Camilleri. Partie-prenante de l’organisation de cet Olympico, reporté après les graves incidents qui ont eu lieu en marge de la rencontre, la préfète de police des Bouches-du-Rhône a regretté que de tels événements aient eu lieu, alors que des supporters des deux clubs avaient accepté de discuter pour les éviter.

«Responsabiliser l'ensemble des acteurs du sport»

« Ce soir, le match n'a pas eu lieu, en raison de ces personnes, que je ne qualifierais pas, au risque d'être grossière ce soir. Ils ont empêché le match de se tenir dans ces conditions-là. Je voulais saluer le fait que l'évacuation du stade, avec très peu de préavis, se soit faite dans le plus grand calme, les supporters ont respecté les consignes des stadiers et des forces de l'ordre. Je voudrais également dire ma conviction, qui est celle de responsabiliser l'ensemble des acteurs du sport », a déclaré Frédérique Camilleri, dans des propos relayés par L’Équipe.

«On ne peut plus continuer comme ça»

« Lorsqu'on passe des semaines à préparer un match, à discuter, y compris avec les ultras des deux camps, et que derrière, on se dit qu'on pourra assister à un match de foot, il est absolument honteux que ces personnes-là en décident autrement, en dehors du stade. J'aimerais pouvoir dire que cet événement nous a fait prendre conscience : on ne peut plus continuer comme ça. À un moment, il va falloir que chacun se sente concerné, au-delà même des groupes de supporters. Il y a eu du travail commun entre les équipes, des supporters marseillais et lyonnais qui étaient présents aux réunions et ont choisi de se parler. Mais des abrutis en ont décidé autrement à l'extérieur », a ajouté Frédérique Camilleri.

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