Mercredi soir, l'OM a vécu une soirée difficile en subissant une deuxième défaite sur 3 en Ligue des champions. La formation phocéenne avait pourtant les choses en main en menant 1-0 avant l'expulsion d'Emerson. Mais d'après Rod Fanni, les joueurs n'ont pas tous joué avec la même intention face au Sporting, ce qui a mené à leur perte.
Depuis quelques semaines, l'OM surfe sur une vague de succès incroyable et le club pensait pouvoir enchaîner avec une nouvelle victoire face au Sporting Portugal. Mais les hommes de Roberto De Zerbi n'ont pas réussi à résister en infériorité numérique, une erreur dénoncée par Rod Fanni. L'ancien Marseillais a du mal à accepter...
« Je suis assez surpris »
Après l'expulsion d'Emerson, l'OM a fini par concéder une défaite qui met un coup d'arrêt à la dynamique positive actuelle. Rod Fanni pense que les joueurs auraient pu se ressaisir sur le moment. « Si on a peur maintenant de prendre le risque d’aller chercher des points, avec la confiance qu’on avait accumulée auparavant, je suis assez surpris. Ce n’est pas parce qu’il a enlevé certains joueurs offensifs que ça donne le droit aux autres de décrocher de quatre mètres et de ne plus aller chercher leur vis-à-vis avec intensité. Je dis toujours qu’il ne faut pas se cacher derrière l’entraîneur ou derrière le joueur. De part et d’autre, il y a à discuter » regrette-t-il pour Football Club de Marseille.
L'OM victime d'un coup d'arrêt
Après sa belle victoire face à l'Ajax Amsterdam, l'OM pensait pouvoir confirmer face au Sporting Portugal, surtout après avoir fait un nouveau carton face au Havre. Le club ne pointe désormais qu'à la 18ème place de la phase de la ligue après la 3ème journée de la grande compétition européenne, ce qui l'éloigne un peu du top 8. « Ce n’est pas parce qu’on a un joueur expulsé qu’on doit se mettre à déjouer. Même si l’entraîneur te donne des consignes, la responsabilité, ce sont quand même les joueurs. Quand tu es sur un terrain, tu dois continuer à jouer, croire en tes chances et faire les efforts nécessaires » poursuit Rod Fanni.