S’il n’a disputé que 48 matches avec l’Olympique de Marseille, Geronimo Rulli s’est rapidement imposé comme un cadre du groupe dirigé par Roberto De Zerbi. A tel point que certains spécialistes de l’OM le rangent déjà parmi les très grands gardiens de l’histoire phocéenne, derrière Fabien Barthez et Steve Mandanda.
C’est une habitude depuis plusieurs années, l’OIympique de Marseille profite du mercato estival pour procéder à de nombreux changements. Cela avait été le cas à l’été 2024, marqué notamment par le recrutement de Geronimo Rulli pour succéder à Pau Lopez dans les cages. Un choix qui s’est avéré payant quand on constate l’importance prise par le champion du monde argentin sur mais également en dehors du terrain.
« Rulli est là, entre eux »
Un an et demi après son arrivée dans la cité phocéenne, où se situe Geronimo Rulli dans l’histoire de l’Olympique de Marseille ? Pour certains observateurs, l’Argentin est déjà aux côtés de certaines légendes du club. C’est notamment l’avis de Robert Nazaretian, vice-président de l’association OM et ancien membre du club. « Sur son premier passage, Barthez est le plus grand de tous. Comme Rulli, il n’avait peur de rien. Dans les pieds, les duels aériens, il y fonçait toujours. Ils ont tous les deux ce coup d’œil, ce sens de l’anticipation. Forcément, Mandanda, pour sa longévité. Il ne nous a jamais déçus et tant de fois sauvés. J’ai un goût d’inachevé avec Gaétan Huard, qui aurait pu devenir un très grand de l’OM, s’il ne s’était pas cassé la jambe. Rulli est là, entre eux », confie-t-il dans les colonnes de La Provence.
« Au-dessus de tous, il y a Fabien Barthez et Steve Mandanda »
Pour Alain Pécheral, journaliste qui a longtemps suivi l’OM, Geronimo Rulli se place déjà « dans le top 10 » des meilleurs gardiens de la formation phocéenne. « Au-dessus de tous, il y a Fabien Barthez et Steve Mandanda. Rulli, je le place en embuscade, dans un groupe avec Laurent Di Lorto, Jean-Paul Escale, Georges Carnus, Joseph-Antoine Belle et Vedran Runhe, explique-t-il, également interrogé par La Provence. Pour compléter, il y aurait Vasconcellos et Armand Liberati. Di Lorto était, paraît-il, très brillant sur sa ligne, sûr et rassurant. Vasconcellos était fantasque, capable d’exploit mais aussi de prendre des buts bêtes. La régularité démarque aussi les meilleurs, comme Jean-Paul Escale, qui a tout connu à l’OM ».