Le temps d’un soir, Enzo Renou n’aura plus le sang rouge et bleu. Grand supporter du PSG, l’attaquant du Vendée Fontenay Foot (N 3) s’apprête à défier le club de son cœur ce samedi soir en Coupe de France. Avant ce rendez-vous très particulier, l’avant-centre de 24 ans est revenu sur ses récents déplacements au Parc des Princes…
Avec le Vendée Fontenay Foot (N 3), Enzo Renou s’apprête à défier le PSG ce samedi soir, du côté de la Beaujoire, à l’occasion du 32e de finale de la Coupe de France. Un match particulier pour l’attaquant, supporter du club de la capitale depuis ses jeunes années. La saison dernière, Enzo Renou avait d’ailleurs vibré durant la campagne du PSG en Ligue des champions.
« J’allais vivre une soirée vraiment exceptionnelle »
Pour le huitième de finale aller contre Ligue des champions, le joueur de 24 ans avait pu user de ses relations pour obtenir des places en VIP, grâce au père d’un ami qui connaît Luis Campos. « On n’a pas hésité une seule seconde, on s’est dit, on prend le premier train, on dort là-bas, et on repart le lendemain, confie Enzo Renou dans les colonnes du Parisien. J’allais rater un jour d’entraînement, mais au moins, j’allais vivre une soirée vraiment exceptionnelle. J’avais acheté un maillot floqué de João Neves. Le match était génial même si la frustration prédominait. »
« C’était magique »
Pas d’invitation en revanche pour la demi-finale contre Arsenal, ce qui n’a pas empêché Enzo Renou de venir au Parc des Princes. « J’ai dit à mon pote, si on ne peut pas bénéficier d’invitations, je paie cette fois-ci, une demi-finale retour de C1 au Parc, ça ne se rate pas, enchaîne l’avant-centre du Vendée Fontenay Foot. J’ai réussi à trouver deux places en tribune Boulogne. On a payé 500 euros chacun. J’ai passé une soirée inoubliable, c’était magique ! »
Le futur adversaire du PSG n’avait pu en revanche se rendre à Munich pour la finale, la faute à la première édition du tournoi international U 10 et U 12 se déroulant le même jour à Fontenay-le-Comte : « Je suis salarié au club, il y avait 128 équipes… C’était impossible d’aller en Allemagne. J’ai pu regarder la rencontre sur un écran géant avec les copains. Gagner une finale 5-0 après tant d’années de galère, c’était fabuleux ! »