OM : Gattuso lâche une anecdote improbable sur Guardiola
Hugo Chirossel -
Journaliste
Passionné de football depuis le plus jeune âge, devenir journaliste sportif est rapidement devenu une évidence pour Hugo. Il se découvrira plus tard un amour pour la NBA, avant d’explorer d’autres horizons comme ceux de la Formule 1 et de la NFL.

En 2013, alors qu’il débutait à peine sa carrière d’entraîneur, Gennaro Gattuso était allé assister à des entraînements du Bayern Munich, dirigé à ce moment-là par Pep Guardiola, en compagnie de son adjoint Luigi Riccio. L’entraîneur de l’OM a révélé dans un entretien à L’Équipe qu’il avait attendu le technicien espagnol pendant trois jours dans le froid.

Gennaro Gattuso a évoqué plusieurs sujets ce samedi, dans une interview accordée à L’Équipe. Le technicien italien est notamment revenu sur son arrivée à l’OM, ainsi que sur les contacts qu’il avait eus avec l’OL. Il a aussi été interrogé sur les entraîneurs qui l’inspirent, livrant au passage une anecdote datant de 2013, lorsqu’il avait voulu aller assister aux entraînements de Pep Guardiola au Bayern Munich.

Gattuso a attendu Guardiola pendant trois jours

« J'ai surtout attendu trois jours dehors devant le centre d'entraînement du Bayern, en espérant voir arriver la voiture de Guardiola ! Je n'avais rien demandé à personne, car je n'aime pas demander des services. Il m'a reconnu quand il est enfin passé devant nous, mais c'était après deux jours. Qu'est-ce qu'on a eu froid avec Gigi (Riccio, son adjoint) ! », a confié Gennaro Gattuso.

Les entraîneurs qui ont inspiré Gattuso

Concernant les entraîneurs dont il s’est inspiré, Gennaro Gattuso a ajouté : « J'ai pris des choses à des entraîneurs que j'ai eus, bien sûr. Carlo Ancelotti, qui est un passe-partout : il réussit à entrer dans la tête de tout le monde, ce qui est un don incroyable. Marcello Lippi ne te laissait rien passer, il diffusait de la crainte, tu devais bien te comporter sinon tu ne faisais pas partie de son équipe. Deux méthodologies totalement différentes, deux gagneurs. J'ai eu Walter Smith, à 17 ans, un entraîneur d'une gentillesse et d'une éducation incroyables, mais quand son cerveau tiltait, il pouvait devenir le pire criminel de Glasgow. J'ai eu Alberto Zaccheroni, qui était un monstre de tactique et qui t'expliquait chaque détail du match, mais à qui il manquait peut-être le petit plus pour transmettre la motivation. Ils m'ont tous laissé quelque chose. »

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