OM : Déjà dos au mur, Tudor reçoit le soutien de Payet et Rongier
Jules Kutos-Bertin -
Journaliste
Tout petit, je m’étais promis d’avoir un métier en accord avec le football. Très vite, j’ai pris conscience que mes pieds ne suffiraient pas pour m’emmener là où je le voulais alors le journalisme est devenu une évidence.

Après un petit mois à l’OM, Igor Tudor ne fait déjà plus l’unanimité dans le vestiaire marseillais. Alors qu’une réunion s’est tenue mardi dernier pour apaiser les tensions, Valentin Rongier a voulu éteindre l’incendie et a rassuré sur la méthode de son entraîneur. A l’image de Dimitri Payet, vendredi, en conférence de presse.

Le début de saison s’annonce rythmé du côté de l’OM. Après une pré-saison catastrophique sur le plan sportif, le match d’ouverture contre le Stade de Reims sera un indicateur non négligeable de la saison olympienne. Surtout qu’en interne, on est très loin de l’ambiance joviale qui régnait l’an dernier. A peine arrivé, Igor Tudor a déjà mis de côté plusieurs joueurs parmi lesquels figurent Bamba Dieng, Cengiz Under, Kevin Strootman et Jordan Amavi. Sans oublier ses embrouilles avec Gerson et plus récemment Mattéo Guendouzi

Valentin Rongier temporise

Ce mardi, une réunion était prévue entre les joueurs, le président Pablo Longoria et Igor Tudor afin d’apaiser les tensions naissantes. Si personne n’a voulu vraiment s’exprimer sur la teneur de ce rendez-vous, Valentin Rongier n’a pas hésité à en dire plus sur la fameuse méthode Tudor. Et le milieu marseillais a calmé la situation. « C’est pas un tyran, il aime bien quand tout est carré, tout est sérieux. Quand on est sur le terrain, il n’est pas là pour rigoler. Il veut que le travail soit bien fait, avec une grosse intensité donc on s’adapte, ça prend un peu de temps. Mais non, ce n’est pas un tyran », assure Rongier dans l’extrait d’un entretien pour Prime Video.

« Il faut juste trouver un équilibre »

Juste après, Valentin Rongier en a dit un peu plus sur le style de jeu prôné par le technicien croate : « Il ne dit qu’il veut pas avoir le ballon, il dit qu’il veut aller vite vers l’avant, mettre en place un gros pressing. Quand on regarde ce que faisait l’Hellas Vérone, avec tout le respect que j’ai pour cette équipe, elle ne faisait pas partie du top 6 en Italie. Nous, on fait partie de ce top 3 en France donc forcément on a les joueurs pour jouer au ballon, il faut juste trouver un équilibre ». 

Un rôle similaire pour Dimitri Payet

Des propos qui feront plaisir à Igor Tudor, au lendemain de ceux de Dimitri Payet. Présent en conférence de presse ce vendredi, le capitaine de l’OM avait expliqué ce que lui demandait son coach : « Il n'y a pas spécialement de changement sur mon poste. Le coach me laisse assez de liberté. Ce que demande le coach à mon poste, avec la pointe devant et le 2e numéro dix, c'est d'être proche à la fois offensivement et dans le pressing ». Au-delà de son rôle, Payet sent que son équipe se rapproche des demandes de Tudor. « On arrive petit à petit à mettre en oeuvre ce que demande le coach. C'est un coach qui veut du sérieux, du travail et de l'exigence. Moi le premier on a demandé que lors de l'intersaison, il fallait qu'on augmente notre niveau d’exigence. C'est un jeu qui va à l'encontre de ce qu'on faisait l'an dernier, la possession n'est pas le facteur numéro 1. On veut un jeu plus vertical avec des occasions qui arrivent vite en pressant haut aussi », conclut le Réunionnais. Reste à savoir si l’OM parviendra à appliquer ces préceptes dès ce dimanche contre Reims.

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