Troisième de Ligue 1, l’Olympique de Marseille réussit son début de saison, malgré deux défaites face à Rennes et Lyon. Pour Éric Di Meco, Roberto De Zerbi n’a pas le droit à l’erreur et doit au moins finir deuxième et mettre la pression sur le Paris Saint-Germain.
Vendredi, l’OM ne s’est pas fait surprendre par Strasbourg (2-1), quelques jours après la victoire contre le PSG (1-0) au Vélodrome. Troisième de Ligue 1, la formation phocéenne ambitionne de tutoyer les sommets du Championnat. Pour Éric Di Meco, Roberto De Zerbi n’a pas le droit à l’erreur pour sa deuxième année sur le banc.
« Être deuxième de ce championnat, c’est le minimum syndical »
« Il suffit de regarder ce que l’OM a fait la saison dernière et de voir le recrutement pour dire qu’être deuxième de ce championnat, c’est le minimum syndical. Si tu t’amuses en plus à regarder les budgets, l’OM a un peu moins de 300 millions d’euros. Les suivants, c’est la moitié moins. Donc tu as quand même un coussin pour jouer cette deuxième place, estime l’ancien joueur de l’OM sur RMC. En finissant deuxième, tu es dans ton objectif, un objectif que tu as atteint l’an dernier. C’est peut-être pour ça que De Zerbi ne s’enflamme pas aujourd’hui, parce qu’il s’est rendu compte l’an dernier que tu peux te mettre le feu tout seul dans club-là, même quand tout va bien. L’an dernier, c’est l’équipe qui est le plus souvent deuxième de toute la saison et malgré tout, on est arrivés à se mettre le feu. »
« De Zerbi n’a plus d’excuse »
« Le devoir de l’OM, c’est d’aller chercher cette deuxième place et d’être là si le PSG fait une saison moyenne, avec beaucoup de blessés, une Ligue des champions lors de laquelle ils perdent du monde et donc qu’ils perdent quelques matchs. On est tous d’accord pour dire que l’OM est plus fort que l’an dernier. Parce que le défaut de l’OM de l’an dernier, c’était de prendre des buts contre n’importe qui à n’importe quel moment. J’ai été longtemps inquiet par le recrutement parce que je ne les voyais pas arriver ces défenseurs, à part Medina. Et par bonheur, les Pavard, Aguerd et Emerson arrivent juste à la fin. Et ça te change ton équipe. Emerson, depuis qu’il est arrivé, il est énorme », poursuit Di Meco, concluant : « C’est pour ça qu’il y aura l’objectif de la place, d’être le plus longtemps possible derrière Paris, ça va être important pour les supporters, rêver le plus longtemps possible. Mais on sera obligés de juger la qualité du jeu de l’Olympique de Marseille, parce que De Zerbi n’a plus d’excuse. L’an dernier, il en avait. Il n’avait pas choisi ses joueurs et il avait été obligé de changer son système. Mais cette année, il a tout ce qu’il faut, notamment défensivement. »