Alors que l’OM s’est incliné ce mercredi face au Stade Rennais (2-1), André Villas-Boas s’est de nouveau écharpé avec un journaliste, allant même jusqu’à régler ses comptes avec lui sur le parking du Roazhon Park.
Entre André Villas-Boas et la presse, la situation est très tendue. Le week-end dernier, l'entraîneur portugais n’avait pas apprécié certains articles parus notamment dans La Provence lors de la campagne ratée de l’OM en Ligue des champions et l’avait fait savoir après la victoire de son équipe contre l’AS Monaco. « Tu travailles encore pour la Provence? Tu sais qu'ils ont fait sortir une Une qui était pathétique, une attaque personnelle contre moi que je n'ai pas très bien prise. Il n'est pas là, le journaliste, j'ai un gros respect pour toi », avait notamment lâché AndréVillas-Boas envers un journaliste, avant d’ajouter : « Quand vous sortez des stats de la Ligue des champions, que vous accusez un entraîneur... vous parlez du Zenit mais qu'est-ce que vous connaissez du Zenit'! C'est pathétique! Et en fait vous avez oublié trois victoires... c'est même un choix! C'est ridicule. » La défaite de l’OM contre le StadeRennais (2-1) ce mercredi soir n’a pas calmé André Villas-Boas, qui s’en est de nouveau pris à un journaliste.
« Continue comme ça, je t’attrape moi… »
Comme le relate RMC Sport ce jeudi matin, André Villas-Boas a carrément menacé verbalement un journaliste de la Provence pour un éditorial publié dans le quotidien régional le jour du match : « Merci hein. Continue comme ça, je t'attrape moi. Si j'ai la chance de t'attraper... continue comme ça, c'est bien », a lâché l’entraîneur de l’OM. Cela aurait pu en rester là, mais RMC ajoute que le Portugais a retrouvé le journaliste en question sur le parking du Roazhon Park pour régler ses comptes avec lui. Villas-Boas s’est ainsi dirigé vers le journaliste, collant son visage au sien tout en étant retenu par RicardoCarvalho, son adjoint, pour éviter que cela n’aille plus loin. Des insultes et des menaces auraient été prononcées lors de cet échange très tendu précise le média français. Les confrères présents auraient signalisé dans la foulée la scène auprès du délégué UJSF (Union des journalistes de sport en France).