OM : Benatia victime d’un «délit de sa gueule», Longoria lâche ses vérités
Hugo Chirossel -
Journaliste
Passionné de football depuis le plus jeune âge, devenir journaliste sportif est rapidement devenu une évidence pour Hugo. Il se découvrira plus tard un amour pour la NBA, avant d’explorer d’autres horizons comme ceux de la Formule 1 et de la NFL.

Au lendemain de l‘élimination face aux LOSC en 16es de finale de la Coupe de France et la polémique provoquée par l’expulsion de Medhi Benatia, Pablo Longoria a réagi sur les ondes de RMC. Le président de l’OM a dénoncé une différence de traitement avec les dirigeants des autres clubs, mais n’a pas voulu se prononcer sur un possible délit de sale gueule dont serait victime son directeur du football.

« Qu’est-ce que j’ai de différent des autres ? » Au micro de beINSPORTS, Medhi Benatia s’est interrogé après avoir été expulsé par Clément Turpin, mardi lors de la rencontre entre le LOSC et l'OM en Coupe de France. « Il y avait du monde, j'ai demandé au 4e arbitre de dire à Turpin qu'il y avait quand même penalty (sur Jonathan Rowe) et il a dit que je l'ai menacé. Je sais que je ne peux rien dire, mais retrouvez-moi les images, s’était défendu le dirigeant phocéen mardi soir. On marque, je vais voir le 4e arbitre en lui disant : ''Dites-lui quand même qu'il y avait penalty''. Je sépare mon coach qui s'embrouillait avec M. Létang. Et M.Turpin vient me mettre un carton rouge de 50 mètres, le 4e arbitre me dit : ''Vous m'avez pointé du doigt et menacé'' », a expliqué le directeur du football de l’OM, alors que pour des faits similaires, Olivier Létang, président du LOSC, n’a pas été sanctionné.

« Je ne vais pas dire si c’est un délit de sale gueule ou non »

Invité à réagir sur cette polémique dans l’émission Rothen s’enflamme sur RMC ce mercredi, Pablo Longoria n’a pas voulu confirmer ou infirmer un délit de sa gueule envers Medhi Benatia : « Je ne vais pas rentrer là-dedans. Moi ce que je dis en privé, je le dis en public. Je n’ai aucun problème avec ça. L’OM n’est pas un club qui demande des sanctions pour les autres, c’est pour moi irrespectueux. J’ai déjà beaucoup à faire avec mon club, je ne vais pas demander pour les autres. La deuxième question sur Medhi, je ne vais pas dire si c’est un délit de sale gueule ou non, je peux avoir mon avis, mais je vous laisse débattre. »

« Je ne peux pas permettre qu’un collaborateur soit traité différemment des autres dirigeants »

Pablo Longoria s’interroge tout de même sur la différence de traitement entre les dirigeants de l’OM et ceux des autres clubs. « Écoutez, il y a un narratif autour de Medhi ces dernières semaines que je n’aime pas et que je tiens à condamner. Vous avez vu notre communiqué lundi dans lequel on dénonce des propos (prononcés sur RTL, NDLR) sur un dirigeant “sulfureux”, un club qui fait le “ménage”, dans lequel on parle de méthodes pour déstabiliser les joueurs… Tout est permis. Ce n’est malheureusement pas la première fois qu’on vit cette situation cette saison. Je dois défendre l’institution, je dois défendre mes collaborateurs. Et je ne peux pas permettre qu’un collaborateur soit traité différemment des autres dirigeants. Je le dis pour moi-même aussi. J’ai été sanctionné cette saison pour avoir dit à l’arbitre : “tu ne supportes pas la pression, my friend”. L’arbitre a dit que j’ai été menaçant. On a identifié en parallèle cinq ou six situations (avec d’autres dirigeants, NDLR) où il a été dit que l’arbitre n’a pas été impartial, orienté pour un certain club… Et on est l’unique équipe à avoir été sanctionnée par la commission de discipline. Le traitement n’est pas le même pour tous », a ajouté le président de l’OM.

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