L'Olympique de Marseille s'est effondré contre le PSG (0-3) au Vélodrome en clôture de la 9e journée de Ligue 1. Alors que la bande à De Zerbi était déjà surpassée durant les vingt premières minutes, la rencontre a viré au cauchemar après l’expulsion d'Amine Harit. Benoît Cheyrou, consultant et ancien joueur de l'OM, a exprimé sa déception.
Il n’y a pas eu match au Vélodrome. Dimanche, l’Olympique de Marseille espérait créer la sensation en renversant le PSG à domicile en clôture de la 9e journée de Ligue 1, mais le rêve s’est rapidement transformé en cauchemar. Peu après l’ouverture du score de Joao Neves, les hommes de Roberto De Zerbi ont ensuite été réduits à dix lorsque l’arbitre de la rencontre, François Letexier, a expulsé Amine Harit pour un pied dans le ventre de Marquinhos. De quoi permettre ensuite au club de la capitale de dérouler puis de gérer. Une rencontre pénible à suivre pour Benoît Cheyrou.
OM : Viré du PSG, il peut tout changer pour Greenwood ! https://t.co/FdjPhrImCt pic.twitter.com/tKopvwzeyr
— le10sport (@le10sport) October 29, 2024
« J’aurais préféré passer la deuxième mi-temps à la salle de sport pour ne pas perdre mon temps »
L’ancien joueur de l’OM aujourd’hui consultant chez DAZN reconnaît que la soirée n’a pas été simple pour lui. « J’aurais bien voulu partir à la 46e minute mais j’étais en train de travailler, j’étais obligé de rester au stade. J’aurais préféré passer la deuxième mi-temps à la salle de sport pour ne pas perdre mon temps, confie Cheyrou auprès de Football Club de Marseille. A 11vs11, supériorité des Parisiens, même sans expulsion ça aurait été compliqué de l’OM de gagner. On l’a vu pendant les 20 premières minutes que le PSG était au-dessus. Ma frustration est là. »
« On pensait que l’OM s’était rapproché mais on a vu qu’il y avait encore un gap »
« Ça faisait longtemps qu’on n’avait pas deux équipes où l’on pensait que le niveau était si proche, avant la rencontre… C’est cette frustration et cette déception, on pensait que l’OM s’était rapproché mais on a vu qu’il y avait encore un gap » ajoute Benoît Cheyrou.