Miraculé à l’OM, il dit tout
Hugo Chirossel -
Journaliste
Passionné de football depuis le plus jeune âge, devenir journaliste sportif est rapidement devenu une évidence pour Hugo. Il se découvrira plus tard un amour pour la NBA, avant d’explorer d’autres horizons comme ceux de la Formule 1 et de la NFL.

Victime d’une grave blessure au genou gauche l’année dernière sur la pelouse de l’AS Monaco, Amine Harit a fait son retour cette saison avec l’OM. Mais le chirurgien qui l’a opéré a confié qu’il y a 10 ans, l’international marocain aurait vu sa carrière s’arrêter. Il a pu profiter d’une greffe de ligament provenant d’une personne décédée.

Après huit mois de convalescence, Amine Harit a retrouvé les terrains cette saison sous les couleurs de l’OM. La gravité de sa blessure aurait pu compromettre la suite de sa carrière, mais il a bénéficié des progrès de la médecine pour pouvoir revenir à son meilleur niveau.

«On va te greffer des ligaments prélevés chez une personne décédée»

« Je n'ai pas trop compris au début ! Il me dit : ''On va te greffer des ligaments prélevés chez une personne décédée et qu'on a congelés''. Pawww... Je le regarde, sceptique, on parle d'un mort ! Aujourd'hui, j'en souris, mais sur le coup, tu te dis : "Je préfère prélever une part de moi que prendre quelque chose sur une personne décédée'' », a confié Amine Harit, dans un entretien accordé à L’Équipe.

«Peut-être j'allais tomber sur un Messi !»

« Puis il m'a parlé de la préservation, de l'entretien. Tout est réalisé pour que ce soit parfait, comme un organe neuf. J'espérais juste, comme c'était la jambe gauche, que la personne avait un bon pied gauche. Peut-être j'allais tomber sur un Messi ! Je ne sais pas aujourd'hui qui m'a" donné" ce ligament », a ajouté Amine Harit.

Articles liés