La crise qui a frappé l'OM en septembre a failli avoir des conséquences désastreuses pour le club. L'OM a déjà vu son entraîneur, Marcelino, quitter le navire suivi de Javier Ribalta, le directeur du football et David Friio, le directeur sportif. Pablo Longoria a également hésité à partir, comme il l'avait révélé dans une interview. Un départ qui aurait laissé un énorme vide à combler dans l'administration de l'OM et Julien Fournier, ancien dirigeant marseillais était heureux de voir le président espagnol rester en poste même s'il déplore l'absence de stabilité au niveau des entraîneurs.
L'OM a fait face à une grosse crise dans son histoire récente. Suite à une réunion entre les dirigeants marseillais et les leaders de groupes de supporters de l'OM, la tension a atteint son paroxysme. Pablo Longoria a hésité à démissionner, tandis que Marcelino, arrivé trois mois plus tôt, n'a lui pas évité. Cette instabilité fréquente empêche l'OM de passer un cap même si son actionnaire, Franck McCourt, est présent depuis 2016, offrant une certaine stabilité.
«J'étais très content de voir Pablo Longoria rester»
Interrogé par L'Equipe sur la récente crise qui s'est abattue sur l'OM, Julien Fournier, qui connaît bien le club pour en avoir été l'un des dirigeants entre 2006 et 2009 explique que : « On peut quand même noter une stabilité, celle de l'actionnariat. L'instabilité concerne l'échelon du dessous, et j'étais ainsi très content de voir (Pablo) Longoria rester. L'OM est un club turbulent par son histoire. C'est plus difficile pour les entraîneurs. J'ai vu Eric Gerets ou Didier Deschamps, de vraies forces de caractère, démarrer frais les saisons et les finir abîmés. »
Vente OM : Un indice lâché par Frank McCourt ? https://t.co/vnJlT0kcX9 pic.twitter.com/DDDp6guj19
— le10sport (@le10sport) October 20, 2023
«Manager un entraîneur, c'est presque un métier à temps plein
« Manager un entraîneur, c'est presque un métier à temps plein et Pape (Diouf) le faisait parfaitement, annonce Fournier.Là, on voit qu'André Villas-Boas, Jorge Sampaoli et Igor Tudor sont partis d'eux-mêmes. Ça m'interpelle. »