Alors qu’il menait à la mi-temps, l’OM s’est incliné mercredi soir sur la pelouse du Sporting Portugal (2-1), après avoir joué en infériorité numérique en deuxième période. Eric Di Meco a pointé du doigt les choix de Roberto De Zerbi, qui a décidé d’effectuer deux changements à la pause en raison de l’expulsion d’Emerson Palmieri.
Réduit à 10 en fin de première période après l’expulsion d’Emerson Palmieri, l’OM a craqué mercredi soir contre le Sporting Lisbonne (2-1), alors que les Olympiens maîtrisaient la rencontre. Un carton rouge évitable, mais certains choix de Roberto De Zerbi interrogent également, lui qui a décidé de remplacer Arthur Vermeeren par Matt O’Riley et Mason Greenwood par Amir Murillo à la mi-temps.
« Il sort deux joueurs, pour moi, c'est incompréhensible »
« C’est même pas que De Zerbi qui fait ça, tous les coachs, quand ils ont un expulsé, ils se sentent obligés de faire des changements. C’est un truc que je ne comprends pas, même quand ton équipe est bien en place. Il sort deux joueurs, pour moi, c'est incompréhensible », a déclaré Eric Di Meco dans le Super Moscato Show sur RMC. « Tu sors Vermeeren qui est ton régulateur, c’est pas un mec qui va vite vers l’avant, par contre, tout ce qu’il fait c’est propre. À un de moins, il aurait pu éviter que tu prennes la pression, ressortir les ballons proprement et en plus, il faisait un bon match, donc pourquoi tu le sors ? Pour faire entrer O’Riley qui est un bon joueur aussi, mais c’est dur de rentrer dans un match de Ligue des champions, laisse les mecs qui ont fait une bonne première mi-temps. »
« Tu as donné le bâton pour te faire battre »
« Greenwood, tu ne m'enlèveras pas de l’idée que quand il n’est plus sur le terrain, pour l’adversaire c’est plus pareil. C’est un danger de moins », a ajouté l’ancien joueur de l’OM, alors que Roberto De Zerbi a expliqué avoir préféré sortir Mason Greenwood plutôt qu’Igor Paixao pour sa capacité à défendre et attaquer. « Greenwood depuis le début de la saison, que ce soit contre le Real Madrid ou le PSG, on a vu qu’il faisait des efforts, qu’il avait un peu changé d’état d’esprit par rapport à l’an dernier. Et surtout, c'est un garçon qui peut faire beaucoup de mal en contre et empêcher l’adversaire d’être tout le temps devant tes 18 mètres. Même à 10, je suis persuadé qu’avec la même équipe, tu faisais reculer un peu Paixao, tu le perds pas le match. Tu as donné le bâton pour te faire battre. »