Pour faire face à la pression qui entoure le club, notamment au Stade Vélodrome, l’OM s’était attaché les services d’un psychologue, chargé d’accompagner les joueurs et les aider à la surmonter. Comme l’a expliqué Kévin Roberti, qui travaille avec une quarantaine de footballeurs, ce travail mental consiste à essayer de transformer la pression en énergie positive.
« C’est important de travailler avec un psychologue pour créer une dynamique de groupe et faire en sorte que les joueurs puissent s’exprimer dans un cadre de confiance, sur des situations privées, de frustration. Pour le staff, ça permet aussi de gérer des situations avec un œil externe, une vision différente. » Comme l’expliquait Pablo Longoria en décembre dernier, l’OM travaille désormais avec un psychologue dans le but d’appréhender la pression du Stade Vélodrome.
« Avoir une cellule psychologique au sein du club te permet d’avoir plus de contrôle »
« Marseille est un endroit où la pression positive et négative est présente, et on ne pourra pas le changer. Quand il y a de la passion, il y a toujours des moments très hauts et très bas. Avoir une cellule psychologique au sein du club te permet d’avoir plus de contrôle », ajoutait le président de l’OM.
« Faire comprendre au joueur que le public n’est pas un juge mais une énergie positive »
« Marseille est une ville qui respire le foot où beaucoup de joueurs peuvent avoir du mal à s’adapter », a analysé Kévin Roberti, préparateur mental qui travaille avec une quarantaine de footballeurs, auprès du Parisien. « En tant que préparateur mental, mon but est de transformer cette pression en adrénaline et de faire comprendre au joueur que le public n’est pas un juge mais une énergie positive. Pour d’autres, il va falloir créer des bulles par rapport à ce qui se dit dans les médias, adapter la vie personnelle à l’environnement. Si un joueur n’est pas préparé à Marseille, l’adaptation peut parfois prendre un peu de temps. »