La vente de l’OM influencée par… la Seconde Guerre Mondiale ?
Thibault Morlain -
Journaliste
Après s’être essayé à différents sports, Thibault se tourne vers une carrière de footballeur amateur. Au moment de faire un choix entre devenir footballeur professionnel et journaliste, les qualités ont fait pencher la balance d’un côté. Le voilà désormais au sein de la rédaction du 10 Sport, après un diplôme obtenu à l’Institut International de Communication de Paris.

Après le baseball, Frank McCourt a décidé de mettre un pied dans le monde du football. C'est ainsi qu'en 2016, l'homme d'affaires américain a racheté l'OM, mis en vente par Margarita Louis-Dreyfus. Débarqué à Marseille, McCourt aura déboursé une fortune et au-delà du business, d'autres raisons ont justifié cet investissement.

A la tête de l'OM depuis 2016, Frank McCourt n'a pas regardé aux dépenses depuis son arrivée. « Je vais entamer ma dixième saison à l’OM. J’ai investi 750 millions de dollars (640 M€) dans le club. Je ne suis ni une société de capital-investissement, ni un État. Le groupe McCourt est une famille et nous sommes très attachés à Marseille », expliquait récemment l'Américain dans un entretien pour le Journal du Dimanche. Mais voilà que ce rachat de l'OM par McCourt irait bien au-delà des questions de business.

« Il n’est pas venu à Marseille par hasard »

Ayant interviewé Frank McCourt pour le JDD, Jean-François Pérès a eu l'occasion d'échanger avec le propriétaire de l'OM en marge de l'entretien. C'est à cette occasion que l'Américain aurait évoqué ses raisons d'acheter le club phocéen : « Je suis resté deux heures à peu près avec lui. Après l’interview, on a parlé d’autres choses, de sa vie, de ses motivations. Je l’ai trouvé même touchant, ça parait étonnant quand on le voit car c’est quelqu’un qui a l’air un peu froid au début. Mais il te fait rapidement comprendre qu’il n’est pas venu à Marseille par hasard ».

« Son père a participé à la libération de la Provence en débarquant à Marseille en 1944 »

« Ce n’était pas juste une opportunité de business, c’est parce qu’il y avait des supporters. Il m’a établi un parallèle entre Boston et New York, c’est un peu la rivalité OM-PSG, New York c’est la grande ville, celle qui attire les lumières. Il me dit que pour toutes ces raisons et parce que son père a participé à la libération de la Provence en débarquant à Marseille en 1944, pour toutes ces raisons, il a eu envie de s’installer dans ce club. La fidélité est là », a poursuivi le journaliste à propos de son échange avec Frank McCourt, marchant ainsi dans les traces de son père, débarqué à Marseille lors de la Seconde Guerre Mondiale.

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