Proche du parti Reconquête d’Éric Zemmour, Jean Messiha s'en est plusieurs fois pris à des footballeurs. Cette fois-ci, c'est Eduardo Camavinga qui se retrouve attaqué par le candidat déclaré aux législatives de 2026 à Évreux. Ce dernier regrette en effet que le joueur du Real Madrid ait décidé de créer une académie de football en Angola, son pays d'origine.
Né en Angola avait d'arriver très jeune en France, Eduardo Camavinga n'a pas oublié ses racines. Durant les vacances de Noël, le milieu de terrain du Real Madrid s'est rendu avec sa famille et ses amis proches dans son pays natal où il a notamment été reçu par le secrétaire d’État Paul Madeira. L'occasion pour l'international français d'assurer qu'il serait « très heureux » de contribuer au développement de l’Angola. Et cela tombe bien puisqu'à l'occasion d’une visite au ministère de la Jeunesse et des Sports, Eduardo Camavinga a affiché sa volonté d'ouvrir une académie de football et une école en Angola « afin de rendre à mon pays ce qu’il m’a apporté. »
Jean Messiha s'en prend à Eduardo Camavinga...
Une initiative saluée par l'immense majorité des gens. Mais pas par Jean Messiha. Proche du parti Reconquête d’Éric Zemmour et candidat déclaré aux prochaines élections législatives à Evreux, le polémiste s'en est pris vigoureusement à Eduardo Camavinga. « Je vous présente Eduardo Camavinga, international “français” de foot. L’archétype des immigrations que les Français ne supportent plus. Ce type est né en Angola », s'emporte-t-il sur son compte X avant d'en rajouter une couche.
... et suscite une vague d'indignation
« Après avoir fait sa carrière, sa réputation et sa fortune en France, il envisage d’ouvrir une académie de football en Angola afin de “rendre à mon pays ce qu’il m’a apporté”. Son pays qui ne lui a rien apporté du tout puisque c’est la France qui l’a fait roi du début à la fin ! Pourquoi une telle ingratitude ? Quand va-t-il rendre à la France ce qu’elle lui a apporté ? », ajoute Jean Messiha. Des propos qui ont suscité une vague d'indignation et de soutien à l'égard d'Eduardo Camavinga.