Ce mercredi se jouera le match entre l'OM et l'OL au stade Vélodrome, plus d'un mois après les incidents qui ont émaillé l'avant-match, le 29 octobre dernier. Une rencontre qui se déroulera sans Fabio Grosso, mis à pied jeudi, mais avec un stade rempli. Une situation que peinent à comprendre les Lyonnais et Philippe Diallo, le président de la Fédération française de football, semble de leur avis.
Les graves incidents qui ont eu lieu aux abords du stade Vélodrome le 29 octobre dernier ne sont pas encore derrière les Lyonnais qui réclament des sanctions plus fortes. Avant son éviction ce jeudi, l'entraîneur Fabio Grosso, qui a eu 12 points de suture lors du caillassage du bus lyonnais, n'avait eu de cesse d'appeler à ce que des sanctions exemplaires soit données à l'OM. Il n'a pour le moment pas été entendu et Philippe Diallo, le président de la Fédération française de football, appelle lui aussi à des sanctions lourdes.
«Il n’appartient pas encore aux commissions de la Fédération, de juger de faits extérieurs aux stades»
Interrogé dans le quotidien Le Progrès, Philippe Diallo, le président de la FFF explique n'avoir aucun poids sur une quelconque décision de sanctions de ces actes : « Il n’appartient pas encore aujourd’hui aux commissions de la Ligue et de la Fédération, de juger de faits totalement extérieurs aux périmètres de nos stades. »
OL : Un gros coup en Ligue 1 pour oublier Grosso ? https://t.co/K1cHLPZes8 pic.twitter.com/3xZPlspZve
— le10sport (@le10sport) December 1, 2023
«Je peux comprendre qu’il puisse y avoir une forme d’injustice pour les Lyonnais»
Mais Philippe Diallo est solidaire des Lyonnais et comprend leur frustration : « Je peux comprendre qu’il puisse y avoir une forme d’injustice pour les Lyonnais car ils sont victimes d’une agression. »