«Harcèlement», l’OM balance sur une polémique !
Guillaume de Saint Sauveur -
Journaliste
Diplômé d’Ecole de Journalisme à Paris. Spécialisé football, et plus particulièrement sur le mercato. Fan du PSG et du Stade Français.

La saison passée, dès son arrivée à l'OM en tant que conseiller sportif, Medhi Benatia avait eu des propos très à charge à l'encontre de Jonathan Clauss, qui évoluait encore au sein du club phocéen. Certains ont même qualifié ce traitement médiatique de harcèlement de la part du dirigeant marocain de l'OM, qui s'accorde un droit de réponse dans les colonnes de L'EQUIPE.

C'est un fait, la fin de l'aventure de Jonathan Clauss avec l'OM ne s'est pas faite en toute tranquillité. Le latéral droit de 32 ans, transféré à l'OGC Nice l'été dernier, avait notamment été pris en grippe par Medhi Benatia qui avait multiplié les sorties médiatiques pour le charger sur son comportement en interne à l'OM.

Benatia a chargé Clauss

Le 18 février 2024, au micro de Canal +, le directeur sportif de l'OM avait notamment déclaré : « Je suis arrivé en novembre, on m'a mis en garde sur deux, trois joueurs dont le comportement était parfois un petit peu limite. Jonathan faisait partie de ces joueurs-là. Il avait été reçu plusieurs fois dans le bureau du coach pour lui expliquer ce qu'on attendait un petit peu de lui, dans l'attitude, en tant que leader, international français. On pensait que le message était passé, malheureusement, ça ne l'était pas », déclarait Benatia. Et certains y ont vu une forme de harcèlement à l'encontre de Jonathan Clauss.

La réponse de Benatia

Interrogé dans les colonnes de L'EQUIPE jeudi, Benatia répond à ces accusations et justifie ces prises de parole sur l'ancien défenseur de l'OM : « Clauss est un garçon que j'apprécie énormément, je l'ai revu à Nice, ça m'a fait plaisir de le prendre dans mes bras. Mais à ce moment-là, il était bon de faire cette sortie médiatique. Il n'y avait rien de personnel, quand je pense qu'on a parlé de harcèlement... Cela a peut-être surpris. Wahi, je lui ai dit au moment de partir : "Si tu me croises un jour à Paris ou à Dubaï, n'hésite pas à venir à ma table, tu es mon invité et j'aurai plaisir à manger avec toi." Parce que ça reste un bon garçon ». Voilà qui est clair.

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