Depuis lundi soir et la réunion houleuse entre la direction et les représentants des groupes de supporters, l’OM est en crise. Une situation qui a provoqué le départ de Marcelino, qui n’a pas supporté les menaces proférées à l’encontre des dirigeants de l’OM et notamment Pablo Longoria. On en a appris un peu plus sur les coulisses et les propos tenus lors de cette fameuse réunion.
« Ce qui s’est passé lundi est inadmissible. C’est la conséquence d’une série d’événements. » Au moment d'annoncer qu’il restait à l’OM vendredi en conférence de presse, Pablo Longoria a une nouvelle fois dénoncé le système marseillais qu’il accuse d’être à l’origine de la crise que traverse le club ces derniers jours. Se sentant menacés lors d’une réunion avec les représentants des groupes de supporters qui a eu lieu lundi dernier, Pablo Longoria, Javier Ribalta, Stéphane Tessier et Pedro Iriondo se sont tous les quatre mis en retrait de leur fonction.
Le boss de l’OM insulté, il dévoile tout https://t.co/FPOqyqp4Y0 pic.twitter.com/lJMTi2IyFE
— le10sport (@le10sport) September 21, 2023
«Faites attention à vos arrières le soir»
Pablo Longoria dénonce un système de pression et d’intimidation et des propos menaçants qui auraient été tenus lors de cette réunion. Téléfoot a fait des révélations à ce sujet ce dimanche et a dévoilé quelques extraits des menaces qui auraient été proférées par certains représentants des groupes de supporters : « Faites attention à vos arrières le soir », « faites vos valises et cassez-vous », « on ne voit pas le ballon, la honte », « si vous n’avez rien à dire, démissionnez », peut-on entendre.
«En empêchant disons Pablo Longoria de parler»
René Poutet, président du Handi Fan Club OM, a été interrogé par Téléfoot et a donné sa version de ce qu’il s’est passé lors de cette réunion, à laquelle il a assisté : « Les revendications, c’était le non-jeu, l’entraîneur (Marcelino), les joueurs qu’on a fait partir : Guendouzi, Sanchez, Mandanda, Payet. C’était quelque chose de très important. (…) Au bout de 20 minutes, ils ont dit bon allez, on se casse tous, on s’en va, la réunion n’a plus lieu d’être, en empêchant disons Pablo Longoria de parler. »