«Tu mérites une gifle» : Menace surréaliste après le coup de l’OL !
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

Vendredi, l’Olympique Lyonnais s’est bien repris sur la pelouse du FC Metz (2-1), qui avait ouvert la marque par l’intermédiaire de Georges Mikautadze dès la 13e minute. Une défaite qui enfonce un peu plus le club au classement et qui a excédé Laszlo Bölöni, s’en prenant verbalement à un journaliste. 

Avec neuf défaites en dix matches, le FCMetz n’y arrive pas et se dirige doucement vers la Ligue 2. Le sursaut aurait pu arriver face à l’OL vendredi, les hommes de LaszloBölöni ouvrant la marque rapidement grâce à GeorgesMikautadze. AlexandreLacazette (45+1e) et SaïdBenrahma (60e) ont toutefois mis fin aux espoirs messins. Alors que le FCMetz pourrait être lanterne rouge de Ligue 1 au terme de cette 23e journée, son entraîneur a eu un échange tendu avec un journaliste après la rencontre. 

« Quand tu poses des questions si stupides… » 

Interrogé par Canal+, LaszloBölöni a très peu goûté aux questions posées durant l’échange concernant notamment son avenir à la tête du FCMetz et n’a pas hésité à le faire savoir dans des propos captés par les caméras de la chaîne cryptée. « Ecoute-moi! Quand tu poses des questions si stupides, si provocatrices... 'Quand est-ce que tu vas être viré?' C'est ce que tu demandes pratiquement. Et tu rigoles! », a lancé l’entraîneur de 70 ans. 

 « Tu mérites une gifle »

Le journaliste s’est défendu face aux attaques du technicien roumain. « Non! Je ne voulais pas vous vexer Monsieur. Ce n'est pas le but, a-t-il répondu, sans convaincre Bölöni, quittant la salle d’interview après avoir lâché : « Tu mérites une gifle, mais… », a rétorqué Bölöni. « Je ne veux pas vous vexer Monsieur. Ce n'est pas l’objectif », répéta dans la foulée son interlocuteur. « Non, non ! Bien sûr, bien sûr », conclut le Messin en pliant bagage. 

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