Vente ASSE : Le rachat débloqué... par Arsène Wenger
Thibault Morlain -
Journaliste
Après s’être essayé à différents sports, Thibault se tourne vers une carrière de footballeur amateur. Au moment de faire un choix entre devenir footballeur professionnel et journaliste, les qualités ont fait pencher la balance d’un côté. Le voilà désormais au sein de la rédaction du 10 Sport, après un diplôme obtenu à l’Institut International de Communication de Paris.

C'est une nouvelle ère qui débute à l'ASSE. Roland Romeyer et Bernard Caïazzo ont enfin trouvé un repreneur pour le club stéphanois. Désormais, les Verts sont passés sous pavillon canadien suite au rachat de Larry Tanenbaum et son groupe. Maintenant que le rachat de l'ASSE a officialisé, on en sait plus sur cette opération... et le rôle d'Arsène Wenger.

Il en aura fallu du temps pour compléter la vente de l'ASSE, mais c'est désormais chose faite. Alors que ça n'aura pas été simple de trouver un repreneur pour les Verts, Bernard Caïazzo et Roland Romeyer viennent officiellement de passer la main à Larry Tanenbaum, tandis qu'Ivan Gazidis occupera lui les fonctions de président de l'ASSE.

« Wenger les a orientés vers l'AS Saint-Étienne »

Pour L'Equipe, Bernard Caïazzo est revenu sur les coulisses de la vente de l'ASSE. Il y révèle notamment le rôle tenu par Arsène Wenger dans cette opération : « Comment on est parvenu à dénicher Larry Tanenbaum ? Ce sont eux qui ont démarché en Europe. Échaudés par Chelsea, dont le rachat nécessitait des montants colossaux, sans garantie de réussite, ils ont interrogé Arsène Wenger sur le club qui a le potentiel le plus intéressant. Il les a orientés vers l'AS Saint-Étienne ».

« Larry m'a envoyé son avion privé en Floride »

« Le 25 octobre, Larry m'a envoyé son avion privé en Floride, où je me trouvais. Après m'avoir fait asseoir à ses côtés pour suivre le match de NBA entre son équipe des Toronto Raptors et les Philadelphia 76ers, on a dîné en tête à tête à la Scotiabank Arena. J'ai découvert un homme calme, pondéré, très à l'écoute et qui affiche une grande sérénité. Le lendemain, on s'est retrouvés dans son bureau avec son directeur général et financier. (...) Il m'a expliqué qu'il comptait racheter 65 % du capital et Stephen Pagliuca, 35 %, en mettant son fils président. Le 5 décembre, une délégation emmenée par Ivan Gazidis est venue assister à Saint-Étienne - Guingamp (1-3), visiter les installations de l'Étrat et rencontrer Olivier Martin, l'avocat du club, à Lyon », a enchainé Bernard Caïazzo.

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