Ces derniers mois n’ont pas été simples pour Ryad Boudebouz. Jouant très peu avec Claude Puel, le joueur de l’ASSE n’a toutefois pas baissé les bras et à continuer de travailler pour avoir sa place.
Aujourd’hui sur le banc de l’ASSE, Claude Puel avait rapidement imposé ses idées une fois qu’il était arrivé dans le Forez. Et parmi les victimes de l’entraîneur stéphanois, on retrouvait notamment certains cadres des Verts, poussés vers la sortie. Si certains sont partis, d’autres sont toujours là. Alors que Wahbi Khazri a réussi à retrouver une place de choix à la pointe de l’attaque de l’ASSE, cela est toujours compliqué pour Riyad Boudebouz. Malgré ces difficultés, l’Algérien refuse toutefois de baisser les bras et continue de travailler.
« Le club est au-dessus de tout et on doit le sauver »
Ce dimanche, à l’occasion d’un entretien accordé à L’Equipe, Riyad Boudebouz est revenu sur ses moments très compliqués à l’ASSE. Et le joueur de Claude Puel a alors confié : « Ce que je deviens quand je ne joue pas ? Je perds cette notion de plaisir. Je vis les moments les plus difficiles de ma vie, sans pouvoir compenser. Je souffre. Vraiment. À partir de là, tu as deux options : soit tu fermes ta bouche et tu bosses, soit tu te trouves des excuses et tu accuses les autres de ta situation, sans avoir forcément tort. Devinez laquelle j'ai choisie ? (…) C'est là où ce métier est difficile. Avec l'expérience, j'ai compris que ma situation ne devait pas traverser le collectif et lui faire du mal. Le club est au-dessus de tout et on doit le sauver. Aujourd'hui, on n'a pas le droit d'avoir des états d'âme ou de la rancoeur. Il faut gagner des matches. Cet état d'esprit vient aussi de mon éducation. J'ai grandi dans un quartier de Colmar où ce n'était pas toujours facile. Je ne dis pas que j'ai galéré mais que pour trouver les choses, il faut aller les chercher ».