Les jours, les mois, les saisons passent et le capitaine d'Arsenal, formé au Barça s'éloigne toujours un peu plus de sa Catalogne natale.
Le président du FC Barcelone, Sandro Rosell l'a dit lui-même dans un entretien au quotidien espagnol Sport : le Barça ne fera pas de folies cet été sur le marché des transferts. Une déclaration qui a du parvenir jusqu'en Angleterre du côté d'Arsenal, où chaque mot sur les transferts en catalogne est méticuleusement analysé. Pour cause, une vieille rancœur et un différent opposant les dirigeants d'Arsenal et du Barça autour de Cesc Fabregas. Formé au FC Barcelone, il avait rejoint les Gunners à 16 ans et aujourd'hui son club le réclame. Mais s'il n'avait coûté que quelques centaines de milliers d'euros aux londoniens, l'espagnol vaut aujourd'hui plusieurs millions !
Le Barça n'aurait pas les moyens ?... Arsène Wenger a d'ailleurs fixé l'indemnité de départ à 50 millions d'euros l'été dernier lorsque le Barça était revenu à la charge avec une offre de 40 millions d'euros. Mais aujourd'hui la donne n'est plus la même et les clubs doivent surveiller leurs dépenses - Barça et Real Madrid compris - ce qui pourrait bien faire les affaires d'Arsenal et un peu moins celles de Fabregas qui n'a jamais caché son désir de retourner parmi les siens, en Catalogne.
...ou Arsenal serait-il trop gourmand ? Sandro Rosell a ainsi évoqué le cas Cesc et la situation économique du FC Barcelone : «Le budget maximal alloué aux transferts est estimé à 50 M€. Si on ne vend personne, on n’ira pas au-delà de ce montant. Pour un tel prix, il ne viendra pas, même si Guardiola réclame ce joueur. C’est impossible et ce, pour une raison très simple. Chaque année, le prix d’un joueur baisse. Donc si nous avons proposé 40 M€ l’été dernier à Arsenal, ce n’est pas pour proposer 50 M€ cette année. C’est une question de cohérence. Si le coach le réclame, on négociera avec les Gunners, mais avec une limite définie et sans faire de folies. Si l’opération n’est pas possible, alors on verra s’il y a d’autres opportunités. Nos relations avec Arsenal sont ce qu’elles sont, l’histoire avec Toral n’aide pas vraiment.»
Une chose reste sûre, Cesc Fabregas sera jusqu'à la fin de la saison en Angleterre et tentera de faire gagner la Premier League à son équipe qui en rêve autant que lui rêve de Barcelone.