Zidane disjoncte, il finit en larmes
Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.

Les anciens à la rescousse. En 2005, Zinédine Zidane, Lilian Thuram et Claude Makélélé sortaient de leur retraite internationale pour venir en aide à l’équipe de France. Un retour décisif : grâce à ces vétérans, les Bleus avaient atteint la finale du Mondial 2006, finalement perdue face à l’Italie. Claude Makélélé s’en souvient.

L’exploit était proche. Qualifiée pour la finale de la Coupe du monde 2006 grâce à un récital de Zinédine Zidane tout au long de la compétition, l’équipe de France semblait en route pour décrocher une deuxième étoile. Face à l’Italie, les Bleus avaient démarré sur les chapeaux de roue avant de se faire rejoindre. Puis, en prolongation, le choc : pour son dernier match, Zinédine Zidane assénait un coup de tête à Marco Materazzi. Un événement marquant, qui n’a pas empêché les hommes de Raymond Domenech de pousser jusqu’aux tirs au but. Mais la victoire est finalement revenue à l’Italie.

Zidane a craqué

Dans un entretien accordé à la FIFA, Claude Makélélé — lui aussi revenu de sa retraite internationale pour disputer la compétition — est revenu sur cette finale si particulière : « Même si on n'a pas gagné cette Coupe, on a eu de l'impact en France. Le peuple français a été fier de cette équipe. C'était un mix entre anciens et jeunes, et c'est ce mix qui a fait que ça a bien marché. Parce que nous (Claude Makélélé, Lilian Thuram et Zinédine Zidane), il ne faut pas oublier qu'on est revenus à la rescousse. On était à la retraite. On ne comprenait pas pourquoi ces jeunes talentueux n'y arrivaient pas. Il leur fallait justement un cadre. Un cadre de discipline et d'ambition. À partir du moment où ils ont adhéré à notre discours, avec tout le staff, on a pu monter crescendo en puissance. On a bien fini, mais au final, ça s’est joué à quitte ou double », a-t-il confié.

« La première fois où j'ai pleuré après une défaite »

Le scénario du match, l’expulsion de Zidane, le contexte… Tout cela a provoqué une vague d’émotions chez Makélélé après le coup de sifflet final. « Oui, c'est la première fois où j'ai pleuré après une défaite. Parce que je savais que je n'allais plus revenir », a avoué l’ancien milieu de terrain.

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