Une star hantée par l’équipe de France ?
Thomas Bourseau

Le 18 décembre 2022 restera un jour de fête pour le peuple argentin qui célébrait et continuera de fêter les années à venir le sacre de l’Albiceleste de Lionel Messi à la Coupe du monde au Qatar. Néanmoins, pour les vaincus que sont les Bleus, l’échec a été particulièrement délicat à digérer d’après Kingsley Coman. Explications. 

Que ce soit l’Argentine ou l’équipe de France, les deux sélections avaient la possibilité de rafler la troisième étoile de champion du monde de leurs histoires respectives le 18 décembre 2022 à Lusail au Qatar. Finalement, c’est l’Albiceleste qui a vaincu au terme d’une séance de tirs au but cruelle pour les Bleus et Kingsley Coman, malheureux au bout de la nuit. 

«Quand je repense à cette compétition, je revois tout sauf le moment du penalty»

Pour le Journal du Dimanche, Kingsley Coman s’est confié sur ce moment de communion au fil de la Coupe du monde 2022 qui aurait pu avoir une tout autre saveur. « Quand je repense à cette compétition, je revois tout sauf le moment du penalty. C’était une compétition extraordinaire, très différente de ce qu’on vit normalement : le moment dans l’année au milieu de la saison, les matchs très proches géographiquement les uns des autres. Une superbe expérience, pour les familles et les joueurs, jusqu’à cette finale où l’on a vu, après une première heure très difficile, la force de caractère de notre équipe. Tout aurait pu être merveilleux mais malheureusement, ça s’est mal terminé ». 

«Quand je fermais les yeux, je voyais encore cette action ratée»

Durant ladite interview pour le JDD, Kingsley Coman a été relancé sur la dureté de l’échec des Bleus au Qatar face à l’Argentine aux tirs au but après le scénario aux multiples rebondissements en fin de match et en prolongation. « Non, c’était dur. Heureusement, on a eu une petite pause après. Je suis parti aux Maldives une semaine. J’ai tout coupé : pas de réseau, pas d’appel, pas de téléphone. Juste ma femme qui m’avait manqué, de l’eau et des poissons. Ça aide forcément à apaiser. Les deux premiers jours ont été difficiles. Quand je fermais les yeux, je voyais encore cette action ratée. Maintenant , je ne retiens que le côté positif ». 

Articles liés