Surprise pour Le Graët, une punchline est lâchée
Thibault Morlain -
Journaliste
Après s’être essayé à différents sports, Thibault se tourne vers une carrière de footballeur amateur. Au moment de faire un choix entre devenir footballeur professionnel et journaliste, les qualités ont fait pencher la balance d’un côté. Le voilà désormais au sein de la rédaction du 10 Sport, après un diplôme obtenu à l’Institut International de Communication de Paris.

Sous pression depuis plusieurs semaines maintenant, Noël Le Graët a fini par démissionner de son poste de président de la Fédération française de football. Il n'aura toutefois pas mis longtemps avant de rebondir. En effet, il a été révélé que Gianni Infantino l'avait recruté pour prendre la tête du bureau de la FIFA à Paris. De quoi surprendre tout le monde, ce qui a donné lieu à certaines réactions insolites.

Président emblématique de la FFF ces dernières années, Noël Le Graët a dû quitter son poste. Accablé de tous les côtés, il a posé sa démission ce mardi. Alors que désormais la question est de savoir qui le remplacera à la tête de la Fédération, Le Graët a déjà lui retrouvé un poste. En effet, le voilà à la tête du bureau de la FIFA à Paris. Forcément, une telle reconversion a amené de nombreuses réactions, comme celle notamment d'Eric Borghini, membre du Comex.

« 81 ans à la FIFA, c’est presque la puberté »

A l'occasion d'un entretien accordé au Parisien, Eric Borghini s'est confié sur ce rebond de Noël Le Graët du côté de la FIFA. Il s'est alors laissé aller à une étonnante punchline, lâchant : « 81 ans à la FIFA, c’est presque la puberté, vous savez. Il ne dépareillera pas. Ils ont tous un âge avancé là-bas à la tête des fédérations. Mais ensuite, dans le bureau, parmi les petites mains, ce sont des jeunes 30 ans compétents et diplômés. Il va diriger, il présidera les réunions mais ce n’est pas lui qui aura les mains dans le cambouis au quotidien ».

« C’est bien joué de la part de Noël »

« Je pense qu’il a l’expérience et les résultats sportifs et économiques à la hauteur d’une telle mission. Cela adoucit forcément son départ, qui était un départ contraint. La raison l’a emporté. Il voulait rester mais ce n’était plus possible pour les raisons que l’on connaît. En revanche, j’y tiens, ce n’est pas du tout un « recasage ». C’est l’exploitation de ses compétences de la part de son très bon ami Gianni Infantino, qui a raison de ne pas s’en priver. C’est bien joué de la part de Noël », a également ajouté Borghini à propos de Le Graët et la FIFA.

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